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L'homosexualisme de l'UE nuit à nos relations avec l'Afrique

Lu sur C-Fam :

"Les pressions que l’Union européenne exerce sur les pays africains pour qu’ils changent leurs législations sur l’homosexualité ont provoqué des résistances qui pourraient avoir des conséquences négatives sur la réunion entre les dirigeants des deux continents.

Les gouvernants européens ont essayé d’apaiser les dirigeants africains en prévision du sommet U.E.-Afrique de cette semaine, qui aura lieu à Bruxelles. Le but du sommet est de trouver des solutions à une série de problèmes sur lesquels les deux continents travaillent ensemble. L’homosexualité en fait partie.

Les gouvernements africains ont réagi de manière très négative à la résolution passée par le Parlement européen la semaine dernière. La résolution menace les pays africains de sanctions économiques si ils continuent à pénaliser les relations sexuelles homosexuelles. La résolution a été rédigée en réponse à la sévérité des nouvelles législations de l’Ouganda et du Nigéria qui pénalisent la sodomie, et à la censure le la promotion de l’homosexualité et du mariage homosexuel.

Le Parlement européen a demandé aux gouvernements de l’Ouganda et du Nigéria de retirer l’aide au développement de l’Union européenne. La demande est acheminée par le biais d’un arrangement entre l’U.E., l’Afrique, les Caraïbes, le groupe des Etats du Pacifique (ACP) et les Etats d’Afrique subsaharienne

Les africains ont répondu rapidement.

Toute société a un droit humain de défendre sa culture et ses traditions, et à « définir ses propres valeurs et normes » par le biais de leurs institutions démocratiques », affirmaient quelques jours plus tard les pays africains dans une déclaration.

Cette déclaration cinglante demande aux pays riches d’arrêter d’imposer des conditions à l’aide au développement susceptibles de causer du contentieux, comme par exemple la question de l’homosexualité. Elle a été envoyée aux gouvernements européens et africains, et à leurs institutions politiques.

La déclaration africaine qualifie les pressions exercées sur le Nigéria et l’Ouganda d’ « imposition violente d’un point de vue unilatéral ». Elle explique que l’homosexualité est pénalisée dans la majorité des pays ACP, ce qui va à l’encontre des normes acceptées dans les pays occidentaux. [...]"

Michel Janva

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