Au premier tour de sa première candidature, l'essayiste et philosophe a été élu à l'Académie française. Une consécration qui ne le laisse pas insensible.
Il est un peu plus de 15 h 30 lorsque Alain Finkielkraut décroche. Il est encore sur des charbons ardents en attendant le sort des urnes. C'est moi qui lui apprends la nouvelle : il a obtenu 16 voix contre 3 à Gérard de Cortanze et 8 "croix", ce qui signifie que ces votants ne soutiennent aucun des candidats en lice. Alain Finkielkraut s'étonne du nombre de croix, puis pense au discours qu'il devra écrire. Alors, la joie, le devoir et le travail reprennent le dessus. Mais porter l'habit vert et l'épée le réjouit déjà. Oui, il semble content, presque ému, en tout cas déjà imprégné de sa nouvelle mission au moment de répondre à nos questions.
Le Point.fr : Pour un amoureux de la culture, de l'esprit et des valeurs françaises comme vous, que représente cette élection à l'Académie française ?