Au PS, rappelez-vous, des jeunes candidats aux primaires souhaitaient un bond vers une VIe République. Ils se nommaient Valls et Montebourg.
Après la mutinerie pacifique d’Henri Guaino soutenue par une quarantaine de « dissidents » de l’UMP, pour faire changer résolument le cap et délester le porte-conteneurs européen surchargé, voici que de l’autre coté de l’hémicycle, un nombre symétrique de députés ravale son soutien au bosco du bateau France en se dispensant de voter son pacte de stabilité.
Le centre, représenté par un UDI en mal de Borloo, en profite pour réémerger et se porter au secours du Premier ministre en mal de majorité avec un appui d’un style nouveau : « l’abstention positive » ! Le citoyen témoin est un peu tourneboulé. Et le « pacte », qui sous-entend accord, quelque peu ébranlé !
Le Parlement, surtout à gauche, clame son retour au poste de commande de la mécanique législative et prétend désormais parrainer, voire interpeller le gouvernement, et non l’inverse. Mélenchon le sniper de l’ultra-gauche entend même sanctionner Valls et désigner son successeur, sans doute depuis son banc de député européen !
Fin des sections godillots et retour à l’expression des sensibilités. Ça sent les joyeuses et pittoresques empoignades de la IVe République…