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Espagne : le roi abdique, vive le roi !

Abdication ou abnégation ?

Dans un article publié le 13 février dernier sur Boulevard Voltaire, nous signalions que 62 % des Espagnols interrogés réclamaient l’abdication de Juan Carlos en faveur de son fils Felipe, prince des Asturies

Sitôt dit, sitôt fait, oserait-on dire, puisque le monarque vient d’abdiquer, ce 2 juin, laissant le trône vacant à la succession de son fils de 46 ans, lequel devra néanmoins attendre que le Parlement espagnol ait adopté une loi organique de dévolution de la couronne pour ceindre cette dernière.

L’état de santé du roi ainsi que les parfums persistants de scandales entourant le souverain et sa famille ne sont sans doute pas étrangers à cette décision qui prend en monarchie, même représentative – ou parlementaire –, une allure hautement politique. Voulant imprimer un caractère résolument monarchique à notre Constitution, le général de Gaulle – à la fois monarque et monarchiste – ne s’y était pas trompé lorsqu’il eut démissionné (forme républicaine de l’abdication) au lendemain d’un référendum technique qui se voulait avant tout plébiscitaire. [...]

Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

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