Pierre Cassen et Pascal Hilout de Riposte laïque viennent d’être condamnés en appel pour la publication de deux articles. Une condamnation très sévère sur la plan financier. Novopress a rencontré Pierre Cassen à cette occasion.
Pierre Cassen, avec Pascal Hilout, vous venez d’être condamné en appel pour la publication des deux articles. Pouvez-vous nous décrire ce qu’indiquaient ces deux articles et les raisons pour lesquelles vous avez été poursuivi et condamné ?
Je mets ces deux articles à la disposition de vos lecteurs, pour qu’ils jugent par eux-mêmes. Dans le premier, que j’ai signé au nom de Cyrano, je posais une question vieille comme le monde : comment la démocratie peut-elle se protéger de ceux qui utilisent ses faiblesses pour mieux la tuer ? Je contestais, d’autre part, une phrase souvent répétée par Mélenchon : « Ce sera eux ou nous », en expliquant au président de Parti de Gauche qu’il se trompait de « eux ». Je démontrais pourquoi les islamistes présentaient le vrai danger pour la société française, alors que pour Mélenchon, le problème, c’est le Front national. Quant à Pascal, dans un autre édito de Cyrano, qu’il a écrit, il a repris un argumentaire de René Marchand, démontrant les méthodes de conquête des islamistes : immigration, réislamisation, prénoms, ramadan, halal, voile, mosquées, communautarisme, victimisation… afin de parvenir à leur objectif : le grand califat, et donc la conquête des territoires où ils sont pour le moment minoritaires. Aucun appel à la violence, simplement l’énoncé de faits que chacun peut vérifier dans son quotidien. Selon nos magistrats, et les imposteurs de l’antiracisme, cela s’appelle de l’incitation à la haine, et c’est sévèrement puni.
Au vu de la partie financière de votre condamnation, on a l’impression que la justice veut tuer Riposte laïque, ou tout au moins asphyxier votre association…
Si ce n’est pas le cas, c’est rudement bien imité. Je vous rappelle que Pascal et moi sommes condamnés, entre amendes (4000 euros pour moi, 1500 euros pour lui) et dommages et intérêts, à un total de 21.200 euros. En plus, ce procès aura coûté très cher à Riposte laïque, entre les frais d’avocats, de témoins, et le fait que nous allons nous pourvoir en cassation. Au total, c’est une plaisanterie qui coûte 30.000 euros. D’autre part, Pascal et moi sommes des personnes qui avons travaillé toute notre vie. Nous ne sommes pas pauvres, mais les sommes qui nous sont demandées représentent plusieurs années de travail et d’économie. Quand on voit l’indulgence ahurissante de la justice avec des racailles multirécidivistes, dangereux pour la sécurité et la vie de tous, des vedettes du show biz comme Bedos et ses ivresses publiques suivies d’insultes et de menaces à des policiers, ou les Femen, on est obligé de se dire que ce verdict est politique, et, comme l’a fort bien écrit Mireille Vallette, féministe suisse, que c’est une justice « Mur des Cons ».
Au-delà de votre pourvoi en cassation, comment comptez-vous poursuivre votre combat ?
Nous allons déjà devoir faire face à d’autres procès. Ainsi, dans le mois qui suit, Christine Tasin sera-t-elle jugée à Belfort – où cela risque d’être chaud -, suite à ses propos contre la religion d’amour, de tolérance et de paix, le jour de l’égorgement rituel, sur une place que le préfet leur avait accordée. La question de fond de ce procès sera le droit au blasphème. On sait que les musulmans, sous la pression de l’Organisation de la conférence islamique, veulent, pour demeurer fidèles à la charia, interdire toute critique de l’islam, assimilée par leurs complices à du racisme. Ce procès est donc capital pour la défense de la liberté d’expression. Le 8 juillet, notre rédactrice Josiane Filio sera jugée à Montpellier, en appel, poursuivie par le préfet de Valls, Bernard Boucault. Son crime : avoir qualifié le brave homme d’incompétent. En premier jugement, à Carcassonne, elle avait été jugée coupable, et condamnée à 200 euros d’amende avec sursis. N’acceptant pas d’être considérée coupable pour une simple opinion, alors que les dirigeants de l’UMP avaient été beaucoup plus virulents à l’égard du préfet Boucault, Josiane a fait appel. Nous devons également faire face à une surenchère de procès, dont certains sont invraisemblables. Par exemple, deux journalistes de La Nouvelle République nous traînent devant les tribunaux. Notre crime : les avoir qualifiés de « journaleux ». Des associations musulmanes, se livrant à une surenchère, multiplient également des procédures grotesques contre nous, avec la bienveillance de certains magistrats.
Mais notre combat se poursuivra dans notre journal, dans nos livres, et dans la rue, avec tous les patriotes, dont les Identitaires, qui refusent l’islamisation de leur pays. Nous annoncerons, ce lundi, une initiative forte pour la première quinzaine de juillet, à Paris. Et cela devrait faire causer, au moins autant que l’apéro saucisson pinard, il y a 4 ans…