La Russie dénonce les bombardements de Slaviansk, cible des lance-roquettes multiples BM-21 Grad, des obusiers et des mortiers automoteurs de l’armée ukrainienne qui a également procédé au bombardement des villages de Semenovka et Tchérevkovka, en utilisant des bombes incendiaires.
Le ministre des Affaires étrangères de Russie Serguei Lavrov a exprimé son mécontentement devant l’évolution de la situation et s’est dit fort préoccupé par l’usage de telles armes sur des populations civiles :
« Nous sommes de plus en plus inquiets de voir l’absence d’un quelconque progrès dans les efforts d’apaisement de la violence, de cessation des affrontements, à commencer par la fin de l’opération répressive. Nous savons que les insurgés dans le sud-est sont prêts à cesser le feu, mais le premier pas doit être fait par les autorités de Kiev. Les informations sur l’emploi par les forces ukrainiennes de bombes incendiaires et d’autres types d’armes non-sélectives suscitent une inquiétude particulière. Ces informations nécessitent une vérification urgente. »
L’ambassadeur russe à l’ONU, Vitali Tchourkine a reçu des rapports confirmant l’emploi de ce type de munitions et demande aux Nations unies de se mobiliser davantage.
La Garde nationale ukrainienne a démenti ces accusations. Quant à l’Union européenne, elle a, hypocritement souligné la légitimité de la répression des mouvements séparatistes, tout en appellant Kiev « à la retenue ».