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Quand Alain Finkielkraut rejoint Marcel Déat

C’est la faute à Alain Finkielkraut ! Comme il a habitué ses auditeurs et ses lecteurs au meilleur, ils y ont pris goût et sont devenus exigeants. Le revers de la médaille ? C’est qu’ils ne laissent rien passer.

C’est pourquoi nous avons été stupéfiés de l’entendre, lors de son émission Répliques de ce samedi 29 juin sur France Culture,... 

... consacrée au colonel de La Rocque, déclarer, à quelques minutes de la fin, qu’en 1940 "la mystique de la défaite a discrédité l’Action française" (à 46’25").

C’est exactement, sur le fond, l’accusation lancée par le néo-socaliste collaborationniste Marcel Déat, dans son journal L’Œuvre, à la suite d’un article de Maurras paru dans Le Petit Marseillais du 9 février 1941, L’Action Française étant interdite en zone occupée. Déat accusait dans L’Œuvre Maurras de s’être réjoui de la défaite en parlant de "divine surprise", alors même que cette expression concernait uniquement le recours au vainqueur de Verdun, dont il espérait le relèvement du pays.

Comment accuser un homme qui toute sa vie lutta pour le réarmement moral et matériel du pays d’être un "mystique de la défaite" ? Comment accuser une école de pensée qui donna à la France ses premiers résistants de pratiquer la "mystique de la défaite" ? Quant à ceux qui restèrent fidèles aux consignes de Maurras durant la guerre, comment les accuser de l’avoir fait par quelque "mysticisme de la défaite" alors qu’ils n’avaient cessé, comme militants d’AF, de lutter contre l’impréparation du pays ou même participaient à des mouvements de renseignements au profit des alliés ? "Mystiques de la défaite", les étudiants de l’Action française qui firent partie des organisateurs de la manifestation du 11 novembre 1940 et y participèrent en grand nombre ? Notre ami André Pertuzio, un des organisateurs, vient chaque 11 novembre aux côtés de l’Action française leur rendre hommage : "mystique de la défaite" ?

11 novembre 1940 - 11 novembre 2013 : "mystique de la défaite" ?11 novembre 2013 : Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française, écoutant le témoignage d’André Pertuzio, organisateur de la manif’ du 11 novembre 1940 : "mystique de la défaite" ?

Contentons-nous de renvoyer à un récent article paru sur Boulevard Voltaire : même si l’auteur ne le dit pas, tous les noms cités sont ceux de résistants formés à l’école d’Action française. Renvoyons aussi à l’ouvrage, récemment rééditer, de Roger Joseph,Les Faux Maurras.

Non Monsieur Finkielkraut, l’Action française ne fut jamais une école du défaitisme, jamais ne partagea aucune "mystique de la défaite", pour reprendre des propos... qui ne sont tout simplement pas dignes de vous.

François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action Française

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Quand-Alain-Finkielkraut-rejoint

 

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