En 2014, toutes ces images de crucifixion, d'enfants piétinés, de femmes souillées, de têtes coupées, qui pullulent sur la Toile paraissent à peine croyables.
L’État islamique (EI) a revendiqué la décapitation du journaliste américain James Foley. Diane, sa mère, a réagi avec un courage qui force le respect : « Nous n’avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim. »
Assassinats rituels, égorgements à l’ancienne, le djihad islamique est une sorte de nazisme pré-industriel. Un IIIe Reich englué dans un Moyen-Âge sans fin.
Et pourtant, le progrès technique, l’islamisme s’en sert d’une manière radicalement innovante : pour se vanter de sa cruauté sanglante, sur YouTube et autres réseaux sociaux, comme aucun des pires tyrans sanguinaires n’osait plus le faire depuis… le Moyen-Âge, justement.
Par chance pour l’humanité, les drones, l’arme nucléaire, l’organisation militaire sont encore, eux, à peu près du bon côté. Car oui, voyez-vous, tant qu’à choisir, je préfère que ce soit l’Occident qui régente le monde. C’est mieux pour les terriens, les femmes, les minorités, la liberté en général. Malgré tous les défauts épouvantables du capitalisme, l’arrogance et l’ignorance des Américains, l’ineptie de l’Europe actuelle. Il ne faut pas se tromper de camp. Au cours de l’histoire récente de la France, les délires idéologiques ont coûté cher. Qu’on se remémore les cohortes de pacifistes internationalistes qui ont embrassé la collaboration en 1940 ! En ce moment, les forces obscurantistes défilent – aussi – sous le drapeau vert d’une religion ayant dégénéré ces dernières décennies en fascisme mondial.