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Suisse : un site pour dénoncer « l’endoctrinement gauchiste en classe »

Les mots populaire et populiste ne sont pas, là-bas, des obscénités.   

Nous, Français qui nous prenons pour le nombril du monde et la quintessence de la culture, avons pour habitude de railler nos proches voisins. Nonobstant, les Belges ont inventé Tintin et le surréalisme, et les Suisses qui ne manquent pas d’humour pourraient donner bien des leçons de vie à la « patrie des droits de l’homme ».

Notre confrère Marianne, grand donneur de leçons citoyennes s’il en est, s’inquiétait le 10 août dernier de la désaffection des Français pour les urnes. Sous le titre « Du droit de vote au devoir de vote », Jacques Krabal, député-maire RDG, écrivait : « S’il faut une profonde réforme de la pratique politique, nous devons donc également tout faire pour inciter les citoyens à être acteurs.[…] Je suis de ceux qui pensent que la démocratie représentative a montré ses limites et qu’il est impératif de promouvoir par tous les moyens la démocratie participative (référendum populaire, contre-pouvoir, etc.).[…] C’est le premier moyen de contenir et de faire refluer le parti de la haine, du rejet de l’autre et du repli sur soi. »

Voilà qui est dit et bien dit. Et tout cela, force est de constater que nos voisins suisses l’ont mis en œuvre depuis longtemps. Sans le couplet sur « le parti de la haine », etc., et bla-bla-bla vu que, dans ce pays de la vache Milka, on ignore l’opprobre démocratique. Pour ces braves gens élevés dans l’air pur des alpages et le secret des banques, il n’y a pas de tabous. On ne tortille pas la carte électorale ou le mode de scrutin pour priver un parti quasi majoritaire de représentation, cela quoi qu’on pense des idées qu’il défend. Ça s’appelle, justement, la démocratie.

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