Juste après la publication du livre de Valérie Trierweiler, le Grand entretien du Figaro publié le 5 septembre donne la parole au philosophe et sociologue Jean-Pierre LE GOFF qui se livre à une attaque en règle du "spectacle de l’insignifiance" qu’est devenue la vie politique. Il déplore le "processus d’érosion de la dimension transcendante de l’État et de dévalorisation de la représentation politique".
Pour lui, "l’ « affaire Trierweiler » creuse en peu plus le fossé avec une partie de la classe politique et médiatique qui vit dans un monde à part, en ayant tendance à se prendre pour le centre du monde. Au sein de la société, existe un phénomène de « ras le bol » et de rejet de cette surmédiatisation et de ce milieu qui vit un circuit fermé. L’effet de résonnance médiatique ne saurait faire oublier les forces vives du pays qui demeurent ancrés dans le réel, se passionnent pour leur activité, ont le souci des autres et de leur pays. C’est de ce côté-là que réside le renouveau et non du côté des « m’as-tu vu » qui étalent leur image et leur rancœur à tout va."
Sa conclusion ne peut pas nous déplaire car Jean-Pierre LE GOFF estime que la France peut remonter la pente si le pouvoir revient aux personnes qui ont gardé le sens de l’Etat. Nous espérons qu’il sera d’accord pour comprendre qu’un ROI est le personnage le plus qualifié pour cette tâche. [....]
La suite sur le site de l’Action française Provence