A l’issue de la 2ème Université d’été de La Manif Pour Tous qui s’est tenue tout le week-end dans un camping de Palavas les Flots, les militants et responsables du mouvement sont dans les starting blocks pour une nouvelle année de mobilisation contre la familiphobie du gouvernement. « Loi Taubira, PMA, GPA, genre, le changement de civilisation, c'est toujours maintenant et on n’en veut toujours pas ! » a déclaré en clôture de l’Université d’été Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, devant plus de 350 militants boostés par ces deux jours de conférences, ateliers et forums sous le soleil de l’Hérault.
Juristes, sexologues, philosophes, historiens, écrivains…, les experts présents ont fait prendre conscience aux participants venus de toute la France de la gravité de la situation et de l’urgence d’une mobilisation pour la dénoncer.L’enjeu est clair : protéger la famille, premier lieu de solidarité et refuge des plus vulnérables. C’est pourquoi La Manif Pour Tous entend poursuivre son action contre la marchandisation de l’humain qui est de fait tolérée de multiples manières par le gouvernement. Si la GPA/Gestation Pour Autrui – c’est à dire les mères porteuses – est officiellement interdite en France, la circulaire Taubira permet de contourner cette interdiction et favorise donc l’asservissement de la femme et la marchandisation de l’enfant. Ceci sous prétexte que l’enfant né d’une GPA à l’étranger serait « apatride » et « anonyme » (commentaires publics de Mme Taubira), ce qui est rigoureusement et absolument faux : comme tout le monde, ils ont l’état civil et la nationalité de leur pays de naissance ! Ludovine de La Rochère dénonce :
« Concrètement, un enfant fabriqué par mère porteuse est importé en France tous les 3 jours ». « Il faut dénoncer vigoureusement cette hypocrisie du gouvernement. De nombreuses voix s’élèvent dans la société et sur l’ensemble de l’échiquier politique pour demander l’abolition universelle de la Gestation Pour Autrui. C’est une de nos revendications majeures des prochaines manifestations prévues à Paris et Bordeaux le dimanche 5 octobre ».
Cette nouvelle mobilisation début octobre a bien entendu été au cœur des échanges de cette université d’été. Selon la plupart des responsables locaux du mouvement, la coupe est pleine pour beaucoup de familles victimes du matraquage fiscal du gouvernement et des mesures anti-sociales comme la réduction du congé parental. La famille doit être protégée, d’autant que c’est elle qui protège les Français en période de crise. Cela explique que tous les sondages montrent l’attachement à la famille. C’est aussi pourquoi, après bientôt deux années de mobilisation dans la rue, la loi Taubira autorisant le mariage et l’adoption pour les couples de personnes de même sexe ne passe toujours pas. « La question de l’abrogation se pose sérieusement chez les responsables politiques » se félicite Ludovine de La Rochère.
Motivés par le succès de cette université d’été, les militants sont tous très mobilisés à l’idée de retrouver le chemin du pavé le 5 octobre. Distributions de tract, collage d’affiches, rencontre avec les décideurs et les élus locaux… la mobilisation est multi-forme. Tous gardent aussi en tête qu’à l’issue des dernières manifestations, le 2 février 2014 à Paris et Lyon, qui avaient rassemblé des centaines de milliers de personnes, le gouvernement avait fait marche arrière et avait enterré son projet de loi Famille. « Le 5 octobre, notre mobilisation permettra d’envoyer un message d’avertissement au gouvernement. S’il refuse de nous entendre et s’entête à vouloir déconstruire la famille, nous sommes prêt à amplifier le mouvement. On ne lâche rien ! » conclut Ludovine de La Rochère. Le message est passé, et bien passé, auprès des militants. Mission accomplie pour cette université d’été.