Photo: le supplice de David Haines, citoyen britannique, membre d’une ONG
On peut admirer l’air serein de cette malheureuse victime de la brutalité du terrorisme islamiste. Alors qu’il s’apprête à être décapité, rendons-lui son visage, caché sur la plupart des médias, pour d’obscures raisons de pudibonderie. Seul le bourreau a des raisons de dissimuler le sien, il n’y a aucune gloire à égorger un innocent sans défense. Mais la victime mérite d’avoir un visage pour regarder le monde en face.
Nous sommes bien loin de l’idéal de chevalerie chrétienne qui n’admettait pas qu’on affronte un adversaire désarmé. Ici il n’y a aucun adversaire armé ni aucun adversaire du tout. Cet homme apportait ses soins à des villageois tout prés de la frontière avec la Turquie lorsqu’il a été capturé.
C’est l’image du summum de la bestialité. Cet homme va être égorgé comme un agneau, par une bête féroce sans aucun sens de l’humanité.
Malheureusement cette série de trois victimes occidentales dont le meurtre froid est mis en scène devant une caméra, ont été précédés et seront suivis de nombreux autres massacres. Il y a longtemps que les chrétiens sont persécutés en Syrie et en Irak au nom de la charia importée, hélas, trois fois hélas, avec la complicité de la France. La France qui fournissait, selon l’aveu de François Hollande, des armes aux djihadistes prétendument modérés. Les musulmans modérés dans ces conflits n’ont jamais existé, aucun acteur de terrain ne témoignera, s’il est honnête, qu’il a rencontré des « opposants modérés » en Syrie. Mais les massacres des chrétiens n’ont pas dérangé les bonnes consciences mondialistes jusqu’à ce que leurs bons alliés kurdes ne soient menacés. Le but était d’abattre le président Bachar el Assad par tous les moyens pour le remplacer par un pantin entre leurs mains, ainsi qu’ils le font en Ukraine et ailleurs.