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Partir ou pourrir, le dilemme de François Hollande

La seconde moitié du quinquennat ne pourra suffire à faire oublier les erreurs et errements de la première.   

C’est fou, comme la politique ressemble depuis 28 mois à une jolie frise à motifs réguliers : une photo du président de la République trempé jusqu’aux lunettes, un couac gouvernemental, le chômage en hausse, un ministre épinglé pour fraude fiscale, l’annonce du retour de la croissance, les passades du Président étalées en public, la délinquance en hausse, la croissance en berne, un ministre viré, un sondage catastrophe, une fronde interne au PS. Et on reprend : une photo du président de la République trempé jusqu’aux lunettes, un couac gouvernemental, le chômage en hausse…

Dans cette litanie sans fin, par bonheur, le nombre de tués sur les routes est orienté à la baisse, sans quoi on en viendrait presque à douter de ceux qui nous gouvernent… Malgré tout, la question de la démission du Président, qui bruissait dans bien des chaumières, est désormais posée ouvertement par nombre de politiciens et de médias. Dans ce contexte, François Hollande peut-il rebondir ? Assurément non. D’abord parce que d’autres mauvaises nouvelles s’amoncellent déjà : un secrétaire d’État visé par une enquête pour favoritisme ; les brûlots à venir de Delphine Batho ou Aquilino Morelle ; des frondeurs qui vont grossir avec le fossé entre les promesses de lendemains qui chantent et la nouvelle politique économique ; l’objectif ridiculement pathétique de stabiliser le chômage, qui sera manqué de nouveau, faute de croissance.

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