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La loi Taubira, faute originelle du quinquennat Hollande

Écrite en vitesse avec le secret espoir de diviser la droite, votée en urgence dans le but avoué de passer à autre chose, la loi Taubira revient dans le débat. Pas étonnant, quand on sait toutes les ambiguïtés du texte. L’actualité récente s’est donc chargée de lever le voile sur les intentions cachées du législateur : la Cour de cassation a rendu un avis favorable aux adoptions, par deux femmes, d’enfants conçus à l’étranger par procréation médicalement assistée (PMA) ; l’Europe oblige, désormais, la France à reconnaître les enfants conçus par mères porteuses (GPA). Pour les opposants à la loi, cela n’a rien d’une surprise, tant ils ont tenté d’alerter l’opinion publique sur cet engrenage inévitable.

On est, en revanche, en droit de se demander si François Hollande avait tout bien prévu, lui qui, l’an dernier encore, jurait ses grands dieux être opposé à la GPA, et à l’écoute du Comité national d’éthique sur la PMA. Une fois de plus avec ce président, on oscille entre inconséquence et dissimulation. Comme lui, les tartuffes de tous bords qui affirmaient être favorables au mariage homosexuel, mais opposés au reste, en sont pour leurs frais. N’ont-ils vu, dans ce mariage, que la reconnaissance par la société de l’amour homosexuel, quand c’est toute la filiation biologique qui est remise en cause ? Auraient-ils oublié que lors d’un mariage en mairie, l’essentiel des articles de loi cités concerne les enfants ?

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