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Deux sénateurs FN : un symbole essentiel !

Un parti qui réunit 25 % des suffrages peut difficilement être cantonné à un rôle de chamboule-tout de foire. Tweeter 

L’entrée de deux élus FN au Sénat présente un caractère éminemment symbolique. Vingt-huit ans après l’élection du 16 mars 1986 qui vit trente-cinq d’entre eux s’installer à l’Assemblée nationale, en pleine vague « antiraciste » orchestrée par François Mitterrand, ce sont cette fois-ci les grands électeurs qui ont ouvert les portes de la seconde assemblée au parti de Marine Le Pen. Il est peu probable que ces deux jeunes sénateurs puissent influer de quelque manière que ce soit sur les travaux de cette auguste institution. Peu importe. Il y a longtemps que la loi ne se fait plus au Parlement.

Le symbole est cependant essentiel. Il réside dans le fait que les sénateurs sont élus par les « grands électeurs », c’est-à-dire les élus locaux : pour l’essentiel, les conseillers municipaux qui sont infiniment plus nombreux que les conseillers régionaux ou généraux. Le Sénat doit représenter les territoires, être le porte-parole des institutions locales. Ce mode d’élection, ajouté au renouvellement par moitié, n’est guère propice aux mouvements d’humeur d’un électorat qui, lui-même soumis à l’élection, connaît les arcanes du pouvoir local et les

nécessités de dépasser les clivages politiques au profit d’un travail de fond.

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