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Londres menace de s’affranchir de la CEDH

Le gouvernement britannique a lancé une nouvelle charge contre l’Union européenne, s’en prenant cette fois aux décisions des juges de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH), dont il menace de s’affranchir s’il n’obtient pas certaines libertés.
 
Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
"Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
"Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
Trop laxistes à son goût, les décisions des juges de Strasbourg n’ont plus rien à voir avec les principes à l’origine de la Convention européenne des droits de l’Homme ratifiée par Winston Churchill il y a 60 ans, a affirmé le ministre de la Justice Chris Grayling, dans une tribune publiée vendredi par le quotidien Daily Mail.
"Des prisonniers autorisés à des traitements d’insémination artificielle au motif de protéger leurs droits familiaux, le droit de vote pour nos détenus, pas de peine à vie pour les criminels les plus violents, pas d’expulsion des terroristes", a-t-il énuméré, soulignant qu’il était temps pour son pays de "reprendre le pouvoir aux juges européens".
Si les conservateurs gardent le pouvoir à l’issue des législatives de mai prochain, alors ils exigeront que les décisions des juges de Strasbourg ne soient plus que consultatives. A défaut, ils rompront avec eux. Ils abrogeront aussi la Loi sur les droits de l’Homme (Human right act) votée en 1998 sous les travaillistes pour instaurer à la place un British Bill of rights, ancré dans "les valeurs" britanniques.
"Nous dirons très clairement (...) que les décisions concernant notre nation doivent être prises par notre Parlement et nos tribunaux et pas ailleurs", a affirmé M. Grayling.
Vu sur Le Figaro.fr

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