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Hamon, Filippetti, etc. : l’art de cracher dans la soupe quand on est parvenu

Voilà comment la France court à l’abîme, abrutie par les discours romantico-paléo-marxistes de petits marquis parvenus.   

Ils sont trois ex-ministres, trois « frondeurs » comme ils disent, à avoir refusé de voter le budget : Delphine Batho, Aurélie Filippetti et Benoît Hamon, respectivement sortis du gouvernement le 2 juillet 2013 pour la première, et le 25 août 2014 pour les deux autres.

Avant de se pencher sur leur geste de frondeurs, il est intéressant de se pencher un instant sur leur passé. Aurélie Filippetti, agrégée de lettres, fait sa carrière politique et littéraire sur le passé familial, celui de mineurs lorrains, communistes de père en fils et filles. Pourquoi pas. Delphine Batho comme Benoît Hamon sont « nés en politique » lors des manifs contre le projet de loi Devaquet, en 1986, elle à Paris, lui à Brest. Batho abandonne, avant de les avoir commencées, de vagues études d’histoire, Hamon obtient une licence du même métal à l’arraché, mais comme les Dray, Désir, Julliard et Compagnie avant eux, ils vont faire carrière au PS.

La suite, on la connaît : députés, députés européens, porte-parole des candidats en campagne ou du parti, ministres… Preuve s’il en fallait encore que les manifs estudiantines vous ouvrent la carrière bien plus sûrement que les diplômes. Même pour enseigner à l’université ! Car en lisant sa fiche Wikipédia, on découvre, fait ahurissant, que Benoît Hamon fut même membre du conseil d’administration de l’université Paris-VIII (ex-Vincennes) en tant que « personnalité extérieure » durant l’année 2008-2009, avant d’y devenir « professeur associé » à l’Institut d’études européennes.

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