Il est temps de revenir à la famille, fût-ce au prix de moins d’individualisme, temps de revenir au peuple souverain dans les dimensions de la nation.
J’ai toujours cru que la communauté nationale était une famille à l’échelle du peuple. Comme dans toute famille, tout n’y va pas, toujours, pour le mieux, mais cela fonctionne.
Hier, cela fonctionnait parce qu’il y allait de l’intérêt principal de chacun comme de celui du collectif, agrégat de nécessités individuelles compatibles. Mais cela fonctionnait aussi parce que le lien de l’identité nationale partagée, l’appartenance à une histoire commune assumée et le creuset des valeurs revendiquées tracé par l’action des anciens aux modernes donnaient à la nation une existence cohérente qui dépassait les clivages existentiels primaires et les accidents conjoncturels.