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Loi Veil : Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien

 Mgr François Duthel, curé de la paroisse Saint-Claude de Tassin, signe cette lettre sur l'avortement dans La Croix :

"Il ne faut donc pas confondre dépénaliser et légaliser (...) Dépénaliser n’exprime en rien la bonté d’un acte et le considérer comme relevant d’un bien. Si le législateur n’a fait que dépénaliser, c’est parce qu’il a senti qu’il ne lui revenait pas de légaliser un acte qui n’est pas de soi légalisable ; il ne peut pas dire autre chose que le respect de tout être humain, indépendamment du stade de son existence. Il ne revient pas à la loi de décider du moment de l’existence de l’être humain. N’en déplaise à certains, c’est donc un abus de langage de parler de la loi de Simone Veil comme d’une loi qui légalise l’avortement.

C’est anesthésier les consciences de laisser penser que ce qui n’est qu’une dépénalisation devenait un droit au sens strict et que ce qui était prétendument légal serait naturellement moral. C’est laisser penser qu’un tel acte est un acte banal sur le plan moral comme bien d’autres actes chirurgicaux. Nombre de femmes se sont laissé piéger par une telle dérive du vocabulaire qui est aussi une dérive morale, du sens de l’homme comme du sens des relations affectives et sexuelles. Nous savons les séquelles psychologiques que cela peut occasionner après coup chez de nombreuses personnes qui considèrent que l’avortement est un moyen de contraception parmi d’autres, laissant penser qu’un tel acte est banal et n’a aucune conséquence. Les praticiens de la psychologie sont souvent témoins des répercussions négatives du mode de pensée actuel en la matière."

A l'occasion du triste 40ème anniversaire de la loi Veil, tous à la Marche pour la Vie le 25 janvier 2015 !

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Philippe Carhon

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