Le gouvernement aurait certainement souhaité une fin d’année plus festive. Malheureusement pour lui, alors que l’épidémie de grippe se fait attendre, le voici confronté à une épidémie de grève des médecins.
Les urgentistes, tout d’abord. Médecins hospitaliers, leurs motifs de grève sont totalement différents de ceux des médecins libéraux. Il y a longtemps que la colère grondait dans les services d’urgence où les médecins sont confrontés à des horaires de travail que peu de professions accepteraient. Il y eut un petit progrès, il y a quelques années en adoptant le principe du repos compensateur qui devait suivre un jour de garde, car il n’était pas inhabituel de travailler 48 heures non-stop, puis d’enchaîner sur une semaine de travail ordinaire ! J’ai le souvenir de gardes aux urgences, où nous débutions le samedi matin pour ne finir que le lundi après-midi, en espérant pouvoir dormir quelques heures par-ci, par-là.