Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ça y est, la BCE aussi est tombée dans le panneau !

Le QE est une illusion qui permet d’entretenir l’espoir et remettre à plus tard les réformes structurelles qui font mal.

On l’attendait, elle l’a fait. La BCE va, cette fois, imprimer des billets pour de bon, et pas des petites coupures : 60 milliards d’euros par mois pendant deux ans. Si François Hollande affiche sa satisfaction, Angela Merkel tire la gueule et c’est elle qui a raison. En effet, le QE 1 est, sous l’angle de la théorie économique, une totale aberration, et pire encore : c’est une stratégie à haut risque.

Rappelons tout de suite que le QE ne réduit pas la dette des États du moindre centime. La dette est simplement transférée de l’actif des caisses de retraite, compagnies d’assurance-vie et des banques au bilan de la Banque centrale contre de l’argent frais imprimé ex-nihilo. Le QE permet-il au moins de réduire le coût de la dette ? Très marginalement puisque les taux sont déjà très proches de zéro. En revanche, il réduit aussi la rémunération de l’épargne. Mauvaise nouvelle, donc, pour nos retraites.

Lire la suite

Les commentaires sont fermés.