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Syriza va former une coalition avec les Grecs indépendants, parti eurosceptique de droite

Après sa victoire dimanche, le leader du parti grec anti-austérité Alexis Tsipras a annoncé son alliance avec ce petit parti fort de 13 députés pour obtenir la majorité au Parlement. Une coalition inédite qui réjouit et inspire les souverainistes français.

Malgré sa victoire dimanche lors des législatives, le leader de Syriza Alexis Tsipras a manqué de deux élus la majorité absolue, n’obtenant que 149 députés sur les 300 du Parlement grec. Pour gouverner, le parti anti-austérité fera donc alliance avec les eurosceptiques de droite des Grecs indépendants (ANEL), qui ont obtenu 4,75% des voix et 13 députés. Alexis Tsipras et Panos Kammenos, le dirigeant de l’ANEL, se sont rencontrés lundi en fin de matinée. « Nous allons donner un vote de confiance au nouveau premier ministre Alexis Tsipras », a affirmé Panos Kammenos à l’issue de leur rendez-vous. Selon une source de Syriza ayant requis l’anonymat, les deux partis « vont s’allier pour assurer la majorité au Parlement et former un gouvernement ».

Créé en 2012, après une scission au sein de Nouvelle démocratie, le grand parti de centre-droit, les Grecs indépendants sont d’accord avec Syriza sur la nécessité d’une renégociation de la dette grecque, le rejet de la troïka et du mémorandum. « Nous ne nous agenouillerons jamais comme des mendiants devant (Angela) Merkel, nous resterons debout », a déclaré Panos Kammenos lors de son dernier meeting de campagne vendredi. Il est sur la même ligne que Tsipras dans son refus des contreparties liées aux 240 milliards d’euros des plans de sauvetage accordés à la Grèce par ses partenaires internationaux.

Ce choix de s’allier avec un parti de droite plutôt qu’avec le parti communiste (KKE), qui a obtenu 5,47% des voix et 15 députés, peut paraître étonnant de la part d’un parti qui se revendique de la gauche radicale. Mais les communistes du KKE ont exprimé avant le scrutin leur refus absolu de nouer une alliance avec Alexis Tsipras qui caracolait en tête des sondages. Le KKE accuse notamment Syriza d’être « la force de réserve de gauche du capitalisme » et de nouer des relations troubles avec l’extrême droite grecque. [...]

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http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syriza-va-former-une-coalition

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