Le fléau de notre temps réside dans la perversion des idées et dans notre difficulté à contrer cette décadence. Il existe bien des penseurs isolés, aux idées clairvoyantes et à l’esprit lucide. Mais face au diktat mental de l’idéologie gauchiste dominante issue des théories néomarxistes de Mai-68, leur voix solitaire est souvent vite étouffée, faute de relais dans les médias traditionnels.
« Les idées mènent le monde plus que les infrastructures économiques », a déclaré récemment Guillaume Faye. On juge la puissance d’une civilisation non seulement à son aptitude à durer dans le temps, mais aussi à la richesse de son apport intellectuel au monde. Si la France est aujourd’hui encore nimbée d’une aura à l’international, c’est bien grâce à son glorieux passé et de à son élite intellectuelle qui a illuminé la théologie médiévale, l’art de la Renaissance, le théâtre classique, la philosophie des Lumières et la littérature romantique. La France est une terre où souffle l’esprit, foisonnante de penseurs, de créateurs, de grands hommes et de nobles femmes. Elle est la mère des élites de demain. Malheureusement, le drame mondial de 14-18 à éradiqué son “élite biologique”, décimant sur les champs de bataille la jeunesse montée en première ligne afin de défendre un pays pour lequel elle estimait encore légitime de se battre, voire de mourir.
La France et l’Europe traversent une période trouble, similaire à la stasis théorisée par les Grecs anciens, à savoir une crise politique, morale et sociale qui résulte d’un conflit interne à une cité-état. Les traditions multicentenaires de notre pays sont bafouées, son essence est méprisée. Pourtant, il n’en fut pas toujours ainsi.
Il y a à peine cinquante ans, le Général de Gaulle, lors d’un entretien avec Alain Peyrefitte le 5 mars 1959, tenait ces propos : « La France est avant tout un peuple de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »
Jadis maîtresse de son destin, fière et glorieuse, la France est aujourd’hui soumise, humiliée, victime d’une élite mondialisée sans scrupules, décidée à laisser périr voire anéantir des siècles de civilisation triomphante au profit d’un magma mondialiste, sans racines et donc sans avenir. Victime aussi d’une politique d’immigration massive incontrôlée, qui amorce le Grand Remplacement, c’est-à-dire la substitution d’un peuple autochtone et d’une civilisation historique par une population afro-maghrébine.
Nous refusons pourtant de croire que tout espoir est perdu
Suite à ce constat sur l’état pathétique mais non sans espoir de la France, nous en venons donc à l’idée qui anime notre résistance : l’aristocratie militante. « L’histoire est là pour nous dire que ceux qui ont été minorité la veille de la révolution, deviennent force prédominante le jour de la révolution, s’ils représentent la vraie expression des aspirations populaires », indiquait Pierre Kropotkine dans Paroles d’un révolté.
Nous devons adopter une “logique de guerre”. Le laxisme actuel, la victimisation constante et la culture du repentir nous ont affaiblis, dévirilisés. L’engagement se vit dans un retour aux racines et dans la perpétuation de l’identité. C’est l’essentiel du combat militant, qui commence dans nos cœurs et se continue dans la rue.
Nous vivons aujourd’hui dans une société faible. Retrouvons notre essence guerrière, notre idéal du sacrifice pour une cause qui nous dépasse et que nous savons juste. Nous ne mourrons pas tous en martyrs au front, c’est certain. Mais par notre discipline quotidienne, par notre travail régulier, infaillible, nous posons les bases d’une communauté saine, solide pour affronter les séismes à venir.
Les aristocrates que nous nous devons d’être ne seront pas les rejetons bâtards d’une lignée maudite et décadente, mais une jeunesse altière, soudée par des valeurs immuables, une morale qui dépasse la vilenie contemporaine et une foi inébranlable en l’avenir. Notre militantisme est l’accomplissement de notre vie.
Le réveil européen est imminent. Les succès électoraux du Front National en France, la montée en puissance de la Ligue du Nord en Italie, ou bien encore les manifestations PEGIDA en Allemagne montrent qu’un réveil de la conscience identitaire des peuples est en train d’avoir lieu. La lutte échoit à notre génération, la génération identitaire. La guerre vient et nous devons être prêts.
Louise d’Espagnac
@LouisedEspagnac
militante de Rebeyne – GI Lyon
http://fr.novopress.info/181769/tribune-pour-une-aristocratie-militante-par-louise-despagnac/