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Nous, c’est la France

Le quotidien Libération,  comme beaucoup de ses confrères de la presse française, est en grande difficulté  financière. Médias  qui sont aux mains, dans la très grande majorité des cas, de groupes, de magnats de la finance. Libé a ainsi été racheté, tout comme le magazine L’Express, par le milliardaire israélien  Patrick Drahi qui en est devenu l’actionnaire principal.  Patron du groupe Altice (Numericable, SFR), homme d’affaires très affûté, M. Drahi est résident fiscal en Suisse et a renoncé en 2013 à la nationalité française.  Autant de qualités qui permettent à Libération de donner des leçons de morale républicaine et citoyenne en (ré)amorçant depuis quelques mois une  campagne de dénigrement systématique du FN. N’en doutons pas, elle  préfigure le climat médiatique de la prochaine élection présidentielle…Le quotidien libéral-libertaire, même s’il a tenu à faire entendre les différents sons de cloche à gauche, apporte tout son soutien à l’ex employé de la banque Rothschild et actuel ministre Emmanuel Macron,  dont la loi éponyme imposée par le recours au 49-3 devrait être adoptée sans problème la motion de censure déposée n’ayant  aucune chance d’aboutir.

 Disons le tout de go,  la France est un pays dont les forces vives, les entreprises, les artisans, les commerçants sont soumis à un fiscalisme confiscatoire, à des réglementations,  des lois d’essence  collectiviste là ou il  faudrait  injecter de la liberté, du  libéralisme.  57% de notre PIB est  consacré aux dépenses de l’Etat, dont une bonne partie est dévolue à l’entretien de clientèles, de prébendes, de fromages,  d’une armée  pléthorique de fonctionnaires,  injustifiée dans de nombreux secteurs. PIB, fruit de l’effort des Français qui sert pareillement à l’entretien de nombreux parasites, au nom du vivre-ensemble de l’ouverture, de la promotion  de la société plurielle, ce qui  entraine des gaspillages honteux et  indécents.

 Un système socialiste au sens propre contre  lequel la droite au pouvoir ne s’est jamais vraiment révoltée et qui est aussi  la source de la paupérisation de notre économie, du  chômage de masse dont les Français les plus modestes sont les premières victimes.

 A contrario, dans le domaine des échanges économiques internationaux, notre pays, au nom de l’idéologie bruxelloise, est livré au dogme de ultralibéralisme d’essence européiste là ou nous aurions besoin de protectionnisme,  de réglementations nationales.

 Aussi, la loi fourre-tout de  M. Macron, imposée par Bruxelles rappelons-le,  n’est pas tant  libérale que  libérale-libertaire ; une loi  symbolique, petit bras  dans ce qu’elle pourrait avoir de bénéfique mais certainement pas à même de faire repartir l’activité et de faire refluer le chômage.

 Pour aider à  cerner la personnalité, la vision du monde, à notre avis très nocive de  l’incontestablement brillant M. Macron, Bernard Mazin rappelait sur le blogue Polemia un épisode assez éclairant. «  Inaugurant, le 10 novembre (2014)  à Oran (Algérie), une nouvelle usine Renault, dont Le Monde relève au passage que c’est la 19e du constructeur automobile hors de France, M. Macron a en effet prononcé les paroles suivantes : L’ouverture de cette usine est (…) une très bonne nouvelle pour la France. Les voitures assemblées à Oran l’étaient auparavant en Turquie et en Roumanie, il n’y a donc pas de perte pour notre pays. Si Renault n’avait pas pris cette décision de relocalisation en Algérie, un autre l’aurait prise à sa place. »

« Mais ce n’est pas tout, car il a également déclaré :« On ne peut plus être présent en Algérie et dans les pays émergents comme on l’était au XXe siècle. Il faut désormais installer de la production si l’on veut profiter de la croissance de ces pays. La relation économique, ce ne sont plus juste des exportations. Pour gagner, il faut donner des gages. »

 « Et encore ceci : « La France ne doit pas avoir peur de produire à l’étranger car cela crée de l’adhérence avec notre économie. Mais à la condition que nous gardions la propriété intellectuelle. »

 « La dernière condition a tout de la clause de style relève M. Mazin, car chacun sait qu’au train – si l’on peut dire – où vont les choses et les transferts de technologie, nous achèterons un jour meilleur marché nos TGV fabriqués en Chine, et nous aurons peut-être enrichi quelques détenteurs de brevets, mais surtout créé quelques milliers de chômeurs français de plus ».

 « Les considérations du ministre sur le profit que la France est censée tirer de la croissance algérienne prêtent à sourire : on avait plutôt l’impression que depuis 40 ans c’est la France qui a été la vache à lait de l’Algérie, et de bien d’autres pays du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. Quant aux  gages  dont il parle, nous gageons pour notre part qu’ils profiteront certainement aux actionnaires de Renault, mais certainement pas aux ouvriers français».

 « On admirera le raisonnement consistant à dire en substance que si nous n’y allons pas, d’autres iront à notre place et surtout qu’il n’y a pas de perte pour notre pays, puisqu’il s’agit de véhicules qui étaient déjà assemblés hors de France ! ».

 Cette manière de faire, de dire, d’Emmanuel Macron résume de manière assez caricaturale le mode de fonctionnement, les mensonges aussi de nos élites mondialisées au service de leur Projet final. Une Caste pour laquelle le fait national est devenu au mieux une abstraction,  au pire un verrou  à faire sauter . Or, comme le rappelait Jean-Marie Le Pen ce matin sur l’antenne de RTL, « La politique c’est un art d’influence, on l’exerce et on la subit. C’est toujours un problème pour quelqu’un amené à prendre des décisions nationales d’être sous quelque influence que ce soit ».

 Influence d’une idéologie antinationale visible dans cette loi Macron dite « pour la croissance et l’activité » qui entend également étendre le travail le dimanche et la nuit et  acter la suppression des fêtes catholiques de la liste des jours fériés, dans un premier temps  dans les départements et régions d’Outre-mer pour les remplacer par des « jours fériés locaux ».

 Une offensive qui a sa logique quand on écoute notamment le ministre de l’Intérieur, l’humaniste Bernard Cazeneuve,  lequel  explique que ceux qui osent parler des «  racines chrétiennes de la France », se livrent à « une relecture historique frelatée » qui a « rendu la France peu à peu nauséeuse »…

 Bruno Gollnisch le notait dans un entretien accordé en mai dernier au quotidien Présent, la volonté de couper notre peuple de ses racines participe de la même logique présidant à la  dépossession de notre souveraineté sur le plan  économique.

 « Il faut bien comprendre que le fait religieux est toléré, mais comme une espèce de  pré-humanisme , appelé seulement à coopérer au triomphe mondial du libéralisme économique et philosophique. Il n’a d’autre légitimité que de se fondre dans l’appel au brassage universel qui résultera de la libre circulation des marchandises, des capitaux et des personnes. C’est là que se trouve en fait le véritable dogme  religieux  de l’actuelle Union Européenne. Il y a bien sûr un habillage idéologique à tout cela : les droits de l’homme , en réalité ce que le regretté Jean Madiran appelait très justement les  DHSD , c’est-à-dire les  Droits de l’Homme sans Dieu . Et le sacré, c’est l’indifférenciation  dans tous les domaines. Il est littéralement blasphématoire de faire des distinctions entre les peuples, les cultures, les sexes, etc. (…).  Comme est cataloguée  discriminatoire  toute tentative de s’opposer à l’immigration massive, ou de protéger nos marchés, etc. (…) Heureusement, concluait-il, cela ne suffira pas à étouffer les légitimes réactions !».

 Cette réaction ne peut s’incarner  en France avec le maximum d’efficacité et de chance de succès que  dans le vote FN et Marine Le Pen. Nous ne manquerons pas de le rappeler, de l’expliquer  inlassablement à nos compatriotes.

http://gollnisch.com/2015/02/19/nous-cest-la-france/

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