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Cazeneuve + islam de France = 2 nouveaux machins

Les attentats des 7, 8 et 9 janvier ont eu concrètement deux conséquences. Celle, pour Charlie Hebdo, de renflouer sa trésorerie de façon spectaculaire (10 à 12 millions d’euros) par la vente à 8 millions d’exemplaires de son numéro post-attaques islamiques ; et celle, pour l’islam – au nom duquel 17 personnes ont été assassinées – de trouver en Bernard Cazeneuve son meilleur supporter.
En Conseil des ministres du 25 février, l’heure était grave. Des assassins tuent des caricaturistes de religions et des juifs au nom d’Allah ? Renforçons la sécurité de la communauté musulmane et améliorons la promotion de l’islam de France. Logique. « L’islam, ce n’est pas ça », mais c’est pourtant à cause de « ça » que les contribuables vont payer. Et le ministre de l’Intérieur de nous pondre un plan de communication (un nouveau machin) qui se décline en cinq volets.
Le premier : des musulmans font feu sur des non-musulmans ? Vite, dépêchons la police, les gendarmes ou les militaires aux abord des mosquées. Allouons des crédits pour des systèmes de vidéo-surveillance des lieux les plus menacés. Lesquels ? Où ? Par qui ? Bernard Cazeneuve a oublié de nous expliquer…
Le second volet de communication, c’est « le dialogue ». Évidemment ! Insuffisante, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF) créée en 1983 ? Inefficace, le Conseil français du culte musulman (CFCM) ? Improductifs, les Jeunes musulmans de France (JMF), les Étudiants musulmans de France (EMF), les Comités de coordination des musulmans turcs de France (CCMTF), Rassemblement des musulmans de France (RMF) et autres Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) ?
Ben oui. Bernard Cazeneuve va donc créer une « nouvelle instance de dialogue » qui sera constituée du CFCM, mais aussi « de toutes les associations qui souhaiteront la rejoindre ». Dispensées d’obligation, les associations ? Mais alors, à quoi ça sert, une instance de dialogue, si le CFCM n’a personne avec qui dialoguer ?
Troisième volet, l’extension à douze facultés contre six actuellement dans la formation des imams. Qui apprendront la sociologie comparée, l’histoire des religions et les valeurs républicaines. Coran et République ? Coran et Constitution ? De quoi rendre fous les futurs imams tout comme le personnel des établissements scolaires musulmans hors contrat – objets du cinquième volet.
Et concernant les aumôniers musulmans, leur formation « pourrait devenir obligatoire ». 400 aumôniers préconisés par Dominique Raimbourg, en 2014, contre 150 actuellement qui ne bénéficieraient pas d’un enseignement « républicain et laïque », ce n’est pas rassurant !
Quatrième volet : une « nouvelle instance » , c’est bien, mais créer une Fondation de l’islam de France, c’est mieux. C’est qu’il faut « promouvoir l’islam » et « dynamiser les recherches » parce que « l’islam ne fait pas l’objet d’études comme il le devrait, compte tenu de son importance », souligne un proche de Cazeneuve. Pas d’avenir pour la France sans islam en France, c’est ce qu’on comprend.
« À quelque chose malheur est bon », dit le proverbe. Force est de constater que les attentats de janvier ont boosté comme jamais – en terme de promotion – la première religion de France. Sous cet angle comme sous celui des malheurs engendrés, au train où est lancée l’islamisation définitive de la France, il ne reste plus qu’à espérer un peu de répit en ne subissant plus d’attentats

Caroline Artus Boulevard Voltaire :: lien

http://www.voxnr.com/cc/d_france/EukVpEulAVqSgQdUEB.shtml

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