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J-C Fromantin : "Les Français n’attendent pas une coalition défensive contre le Front national mais une remise en cause d’un système qui ne fonctionne plus"

A quelques jours des élections départementales, Jean-Christophe Fromantin revient sur les enjeux politiques d’un Front national historiquement haut dans les sondages, et sur la lecture que devraient en faire les partis traditionnels.

Atlantico : On vous voit davantage comme une personnalité en dehors des clous en politique : issu de la société civile, vous comptez vous démarquer davantage par les propositions, parfois en rupture, plutôt que par les logiques politiciennes. Pour autant, cette attitude n’a pas toujours porté ses fruits, en témoigne les résultats lors des élections à la présidence de l’UDI il y a quelques mois. En quoi cette différence peut-elle constituer une entrave en politique ? D’une manière générale, comment se gère-t-elle ?

Jean-Christophe Fromantin  : Au contraire, c’est avec ce positionnement libre et éloigné des constructions politiciennes, que j’ai été élu à la fois maire et parlementaire.

Jusqu’à présent cela m’a plutôt servi … Et c’est logique, car mon engagement politique part du même constat que celui des 90% de Français qui disent ne plus faire confiance aux hommes politiques, ni aux partis traditionnels. Je ne supporte plus ce langage démagogique, ces attaques personnelles, cette critique systématique et l’absence de vision qui caractérise le débat politique. Je n’ai pas envie d’être un homme politique comme les autres. J’ai envie d’entreprendre pour ma ville, pour mon pays, d’oser, de réformer, de réinventer, de renverser la table s’il le faut, mais surtout pas de m’installer dans le confort d’une carrière politique.

La réforme territoriale, dont vous avez récemment vilipendé le 3ème volet à l’Assemblée, rend les futures responsabilités des élus des départementales floues. Selon vous, quels sont alors les vrais enjeux de ces élections ?

Avec la réforme territoriale nous avions une occasion formidable de bâtir la France de demain : en créant de nouvelles régions autour de quelques métropoles ouvertes sur le monde ; en structurant la France autour de 500 villes moyennes pour offrir à chacun le bouquet de services publics auquel il peut légitimement prétendre ; en proposant une nouvelle carte des mobilités et de l’aménagement du territoire ; et en lançant une grande réforme de l’organisation de l’Etat. Plutôt que d’adapter la France aux nouveaux défis, on a bricolé en maintenant toutes les épaisseurs du millefeuille territorial. Les départements sont une échelle qui se justifiait sans doute à la fin du XVIIIème siècle mais qui peine aujourd’hui à trouver sa place dans une nouvelle ambition territoriale. C’est la raison pour laquelle l’intérêt de cette élection échappe de plus en plus aux Français. Du coup, le véritable enjeu sera sans doute dans la lecture des résultats et dans les enseignements que l’on tirera des messages politiques que les Français vont adresser. [....]

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http://www.actionfrancaise.net/craf/?J-C-Fromantin-Les-Francais-n

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