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Marion Maréchal-Le Pen, effrontée nationale ?

L’effrontée nationale n’a peur de rien car elle ne doit avoir honte de rien.

L’idée que l’on avait du débat public se définissait, jadis, comme une confrontation d’idées politiques. Traditionnellement, pour faire simple, il y avait la droite et la gauche qui s’affrontaient sur le terrain des concepts de choix sociétaux ou des orientations économiques. Seulement voilà, « ça, c’était avant ». Aujourd’hui, la mesure ne se fait plus ainsi, puisque ce que l’on nommait l’alternance a été remplacée par une sorte de courant périodique qui transporte des propositions de même nature venant d’un camp ou d’un autre.

Dès lors, pour entretenir l’illusion d’une possible résolution chez les citoyens, la controverse s’est transformée en une dispute à caractère purement sémantique évacuant, du même coup, toute la dimension de la dialectique organisationnelle de notre société.

Un exemple parlant de ce phénomène nous est fourni par un grand hebdomadaire cette semaine (L’Express, pour ne pas le nommer). Il ouvre sa une par un titre ambigu et racoleur : « Marion Maréchal-Le Pen, l’effrontée nationale ». Au-delà de ce jeu de mots facile, le choix est, bien sûr, destiné à exclure le Front national du rang des partis dits « républicains ».

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