Ibrahim Al-Jaafari, ministre des affaires étrangères de l’Irak, a rencontré mardi 24 mars le président de la Syrie, Bachar Al-Assad. C’est la première fois depuis le début des violences, en mars 2011, que Bagdad envoie un responsable de ce rang dans le pays.
Les deux voisins sont menacés par l’Etat islamique (EI), qui a profité de la guerre en Syrie et de l’instabilité politique et sécuritaire en Irak pour s’emparer de larges pans de territoire.
Bachar Al-Assad a souligné l’importance d’une coordination entre Damas et Bagdad sur ce sujet. Lors de l’entretien, diffusé par l’agence officielle SANA, il s’est félicité des « succès remportés » sur les « groupes terroristes », et qui ont contribué à freiner leur expansion. Dans la terminologie officielle de son régime, le terme « terroriste » renvoie cependant à toute forme d’opposition armée au pouvoir en place, qu’il s’agisse des rebelles dits modérés ou d’organisations djihadistes, dont l’EI.
« Briser l’embargo » imposé à Damas
Alors que l’avancée de l’organisation extrémiste sunnite pousse plusieurs dirigeants occidentaux à questionner la nécessité de renouer des liens avec Bachar Al-Assad, ce dernier a insisté sur l’importance d’une « véritable volonté internationale pour faire face au terrorisme et aux pays qui le soutiennent ».
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