C’était, il y a 16 ans, c’était en mars 1999… l’Otan sous les ordres des Etats‑Unis et la complicité effective des gouvernements européens déclenchait le bombardement de la Serbie.
80 jours, 80 nuits de bombardement pour imposer la partition du Kosovo, berceau de la nation serbe, et son transfert à l’organisation mafieuse UCK.
Cette opération “humanitaro‑militaire” violait plusieurs lois et conventions internationales, et pour quel résultat ?
La moitié de la population kosovare est au chômage, un tiers de ses habitants vit avec 1,5 $ par jour, plusieurs des leaders politiques kosovars issus de l’UCK sont suspectés de crimes de guerre ou d’avoir participé à des trafics d’organes, la région est devenue une plate-forme des trafics d’armes, de drogue (40 % de l’héroïne consommée en Europe vient du Kosovo), d’êtres humains, etc. Et la population musulmane kosovare fuit en masse le Kosovo pour coloniser le reste de l’Europe.
Dans cette histoire, la France a trahi son fidèle allié serbe, et quittant une diplomatie gaullienne a adopté un interventionnisme pseudo humanitaire plus que contestable…
Comme le chante In Memoriam, l’histoire est un éternel recommencement, le Kosovo a ainsi ouvert la voie à la Libye, l’Ukraine… et demain ? La Seine‑Saint-Denis ?