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Marine Le Pen n’a aucun des attributs requis pour adhérer au front des républicains

Comment expliquer que, malgré ses résultats très prometteurs du premier tour, le FN n'ait pu gagner un seul département ?

Les commentateurs politiques font des résultats des élections départementales des analyses bon marché et convenues telles que : la gauche a perdu parce que divisée, l’UMP a confortablement gagné parce qu’alliée au centre, le FN s’est enraciné et s’est stabilisé à 25 %. Tout est dit.

Après avoir mélangé, sur la table électorale, torchons rouges et serviettes bleues, les voilà prêts à passer aux délices des chaises musicales ministérielles, sans mettre en exergue une analyse plus fine et bien cachée par les principaux partis.

En y regardant de plus près, on peut pourtant y déceler une évidence : l’arrivée au pouvoir de la droite nationale, hors circonstances exceptionnelles, n’est pas pour demain ! Sinon, comment expliquer que, malgré ses résultats très prometteurs du premier tour, le FN n’ait pu gagner un seul département ? Avancer que le parti de Marine Le Pen n’avait jusqu’alors qu’un seul conseiller, que ces élections favorisent sortants et notables locaux, ou que le scrutin majoritaire le pénalise ne suffit pas.

Première conclusion : dans la voiture d’un tripartisme annoncé, le FN aura souvent la place du mort, à cause du « ni-ni » et du front républicain de l’UMPS. C’est ce que confirmait, ravi, Pierre Laurent sur i>Télé : « Le PC, avec 2 % des voix, a beaucoup plus d’élus que le FN ! » CQFD.

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