Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril. Mercredi soir – soit un 1er avril -, le projet de loi sur le renseignement a été adopté à l’unanimité par la commission des lois de l’Assemblée nationale, dans un hémicycle quasiment vide.
Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les députés ont ainsi validé la mise en place d’une surveillance de masse des citoyens français.
Voici donc quelques dispositions qui font froid dans le dos :
Avec ce projet de loi, les enquêteurs et agents pourront effectuer en toute légalité des “interceptions de sécurité” portant sur les contenus des courriels et des conversations téléphoniques, uniquement s’ils sont en lien direct avec l’enquête. Le texte prévoit aussi le recours à de nouvelles technologies permettant aux agents de poser micros, balises, caméras espions partout où ils l’estiment nécessaire. Ils pourront également capter en direct de ce qui est tapé sur un clavier en temps réel.
La CNIL et de nombreuses associations ont fait part de leurs craintes. Sur les pouvoirs accordés aux services de renseignement, même le juge antiterroriste Marc Trevidic a jugé leur champ “extrêmement large”.
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