Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L’interdiction du FN est-elle possible ?

La nouvelle a été révélée dans les médias, notamment  sur l’antenne de Sud radio, par Geoffroy Le Jeune, chef du service politique de Valeurs actuelles. Marine Le Pen informait dernièrement  le Bureau Politique du FN avoir  eu connaissance, de sources sûres, d’une volonté du tremblotant Manuel Valls d’interdire le Front National. Une solution certes radicale pour clore notamment tout débat sur l’opportunité d’un  changement de nom de notre Mouvement! Marine a ainsi annoncé que le Premier ministre aurait demandé à ses services la rédaction d’une note juridique pour savoir si ladite interdiction pouvait  reposer sur une base légale, fondée en droit. Nous savons que les adversaires de l’opposition patriotique, de l’UMP au Front de Gauche, contestent le caractère républicain d’une des piliers du programme frontiste, à savoir notre volonté de réinstaurer la préférence (priorité) nationale et plus largement de redonner aux Français la maîtrise de leur destin. Et cela, le Système ne nous le pardonne pas.  

Dans le années 90, l’actuel premier secrétaire  du PS, Jean-Christophe Cambadélis, Jean-Luc Mélenchon, tous les partis d’extrême gauche,  des journaux comme Libération, Charlie hebdo, des officines antiracistes comme SOS racisme, la Licra, le Mrap, des lobbies divers et variés, des  figures du petit monde intellocrate tous dressés contre le  FN,  «le  parti de la pensée sauvage » comme le définissait Jean Baudrillard, ont mené campagne pour la liquidation du FN.

Une campagne qui avait été enrayée de manière assez nette après les aveux  de l’ancien Premier ministre et candidat malheureux face à Jean-Marie Le Pen en 2002, Lionel Jospin. Invité  le 27 octobre 2007 de l’émission Répliques sur France culture, M. Jopsin avait avoué la supercherie : «Pendant toutes les années du mitterrandisme, nous n’avons jamais été face à une menace fasciste, donc tout antifascisme n’était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d’extrême droite, un parti populiste aussi, à sa façon, mais nous n’avons jamais été dans une situation de menace fasciste, et même pas face à un parti fasciste ». Propos réitérés par M.  Jospin, qui a de nouveau  prouvé par là qu’il était un homme honnête et  estimable,  lors de son passage dans l’émission de Laurent Ruquier sur France 2 en 2010.

Dernièrement, du fait de la montée en puissance électorale de l opposition patriotique, cette idée d’interdire le FN circule de nouveau de manière plus ou moins implicite dans une  médiasphère  accusant grotesquement le FN de parenté avec le nazisme -voir notre article publié hier. Une volonté d’acclimater les esprits à la liquidation du Front  dont témoigne en février dernier, exemple parmi d’autres, la saillie du (mauvais)  député PS du Bas-Rhin, Philippe Bies. Ce dernier avait ainsi déclaré sur Twitter, réagissant à l’abjection  de la profanation du cimetière juif de la commune de Sarre-Union: «C’est sans doute une coïncidence mais le FN a fait près de 41% aux dernières municipales à Sarre-Union»… Invité début mai par Léa Salamé sur France Inter, l’avocat au barreau de Lille, Éric Dupond-Moretti, s’était clairement prononcé pour une interdiction du Front: «c’est un parti qui n’est pas républicain (…). Je pense qu’il faut l’interdire, oui. Mais c’est compliqué». Peut être plus compliqué en effet que de multiplier à son encontre, comme cela est le cas ces derniers mois,  les procédures et les enquêtes fallacieuses pour l’entraver et salir son image…

Invité aujourd’hui de l’antenne de Sud radio, le très décrié député UMP de l’Oise, Eric Woerth, a fait part de l’embarras d’une partie du Système devant la révélation au grand jour de cette volonté d’éradication. « Ce genre de questions ne fait que renforcer le FN » a-t-il dit. «Le Front National véhicule des idées d’extrême-droite, mais qui sont autorisées. Ce type de débat, ça fait monter le FN parce que ça énerve les gens. Je suis à l’opposé de ce qu’il propose (…) mais il est autorisé par la République. C’est un adversaire en tant que parti. L’interdire, c’est autre chose. Peut-être que M. Valls se dit qu’il est incapable de faire baisser le Front National par d’autres méthodes. »

« Le FN est un parti a poursuivi M. Woerth. Tant qu’il reste dans les valeurs constitutionnelles de notre République, il n’y a aucune raison (de l’interdire). Ce n’est pas seulement le FN. Toute organisation qui briserait le droit constitutionnel, qui irait sur un terrain juridique impossible, serait interdite. C’est vrai pour tout le monde ».

Il est certain que le FN, lui, ne prône pas l’interdiction de l’UMP et du PS, dont les dirigeants n’ont que le mot «République» à la bouche, mais qui ont pourtant commis des atteintes bien réelles, tangibles, contre notre République française. Bruno Gollnisch constate, comme l’avait fait dans une tribune peu avant sa disparation l’historien Dominique Venner, que les partis dits de gouvernement ont privé notre  pays des trois attributs de la souveraineté Française. A savoir «la capacité de faire la guerre et de conclure la paix», dont nous sommes privés du fait de notre inféodation à l’Otan et aux Etats-Unis; la capacité de battre « monnaie » que nous avons abandonné à la technocratie mondialiste bruxelloise et bien sûr « la maîtrise du territoire et de la population». Autant de raisons pour la Caste aux abois de  faire taire le FN, et à travers lui ,  la colère du peuple français qu’elle s’échine à museler et bafouer.

http://gollnisch.com/2015/05/21/linterdiction-fn-possible/

Les commentaires sont fermés.