Hier, la rallonge financière demandée par la Grèce l’UE n’a pas été obtenue et , premier pays industrialisé dans ce cas, a fait défaut de sa dette de 1,5 milliards d’euros vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) …. En toute hypothèse, ce défaut de paiement pourrait être signifié à Athènes seulement au bout d’un délai d’un mois. Sans l’argent de la troïka FMI-BCE-UE le pays est au bord de « l’asphyxie financière » explique nos médias. Les plus optimistes militent encore pour des négociations de la dernière chance; après tout il est vrai que depuis six ans, ce pays n’a connu « que » huit plans d’austérité…Barack Obama a fait savoir mardi son souhait que la Grèce reste arrimée à la zone euro, avertissant Bruxelles de « l’impact significatif » de cette crise sur « la croissance européenne »…quelle croissance européenne ?
Dans cette affaire l’idéologie a prévalu sur le bon sens. C’est l’imprégnation des esprits bruxellois par la doxa euromondialiste, qui a conduit à faire entrer la Grèce, mais pas seulement elle, dans une zone euro aux économies extrêmement dissemblables, ce qui laissait présager dès le départ de sérieux doutes sur la viabilité de ce système. Le FN l’avait dit d’ailleurs, à l’instar de certains économistes, dés la création de la zone euro, vox clamentis in deserto… Une opposition nationale accusée alors, comme d’habitude note Bruno Gollnisch, de n’avoir rien compris et de jouer sur les peurs…
Sur L’AURORE.overblog.fr, Manuel Gomez l’affirmait comme beaucoup d’autres le 26 juin, « l’intérêt de l’Europe, l’intérêt de la Grèce même, serait qu’elle quitte l’euro (…) la Grèce dépense moins aujourd’hui que les impôts et taxes qu’elle encaisse. Donc elle ne pourra que remonter la pente avec des sacrifices moins contraignants que l’austérité que l’Europe veut lui imposer, notamment sur les retraites et la TVA. La dévaluation de sa monnaie relancera les 33% de ses exportations et les 14% de son tourisme (…). Evidemment la grande peur de l’Union européenne est l’effet domino que cette sortie de la Grèce pourrait accélérer : il est tout au aussi certain que ni le Portugal, ni l’Espagne, ni l’Italie ni, bien entendu la France, ne rembourseront jamais leur dettes. La crainte est également qu’en sortant de l’euro la Grèce se relève doucettement, ce qui donnerait des idées à d’autres nations…n’est-ce pas ? »
Si les banques grecques resteront fermées jusqu’au 6 juillet, d’autres fermetures, définitives celles-là ( ?), ont été annoncées, concernant en France des mosquées suspectes de propager le fondamentalisme djihadiste a affirmé Manuel Valls lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Aprés l’attentat commis en Isère vendredi, « le ministre de l’Intérieur agit et agira avec d’abord les armes du droit (…) pour fermer les mosquées quand il faut les fermer, s’attaquer aux commerces qui alimentent financièrement ce terrorisme », a affirmé M Valls. Invité du « Grand Rendez-Vous » iTélé-Europe 1- Le Monde ce dimanche, le Premier ministre a estimé « entre 10 000 et 15 000 » le nombre de « salafistes » implantés sur notre territoire. Avec un peu de chance le chiffre que M Valls nous indique est moins bidouillé que ceux des demandeurs d’emploi…
Ce qui est certain c’est que par rapport aux 4, 5, 6, 7, 8( ?) millions de Musulmans vivant en France – M. Valls est incapable de nous le dire ou ne souhaite pas le faire- il s’agirait d’une très petite minorité. Ce dont peuvent parfois douter les Français vivant dans des quartiers pluriels et qui nous font part de leurs témoignages.
Reste que la pseudo fermeté affichée par M. Valls achoppe sur l’angélisme multiculturaliste, immigrationniste, de la gauche, dont il est aussi un prosélyte. Lors de son discours en clôture de la réunion de l’Instance de dialogue avec le culte musulman, le 15 juin, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve nous a refait le coup de Jacques Chirac sur les « racines musulmanes » de la France et de l’Europe. Il a voulu comme preuve de cette «vieille histoire que celle de la présence des musulmans en France », l’implantation de petites communautés mahométanes prés de Bordeaux, de Bayonne, en Provence, « jusqu’au XIIe siècle».
Passons par charité (chrétienne) sur la pertinence de cet argument pour nous arrêter sur l’essentiel, à savoir la lutte renforcée contre l’explosion, paraît-il, des actes et des agressions islamophobes, en y consacrant de nouveaux moyens financiers pour et pédagogiques. Il a été promis pareillement d’accélérer la construction de lieux de culte, via les « collectivités locales », par la « mise à disposition des terrains dans le cadre de baux emphytéotiques », la garantie « des emprunts », « en contribuant au financement de la partie culturelle de projets immobiliers à caractère mixte ».
« L’Etat veillera scrupuleusement » à ce « que les musulmans de France puissent bénéficier de lieux de culte irréprochables sur le plan de l’architecture et de la sécurité (…) je n’accepterai jamais que des projets de construction de lieux de culte soient bloqués par des élus au mépris du droit, ou en utilisant le droit de l’urbanisme comme un prétexte, par calcul politique » a encore déclaré M. Cazeneuve.
Bref, pas un mot du ministre sur le problème de la formation des imams, le financement des mosquées par des pays et des officines étrangères extrémistes, l’entrisme salafiste dans des mosquées, la radicalisation d’une partie de la jeunesse mahométane vivant sur notre sol…
C’est cette politique de l’autruche matinée de clientélisme qui indigne nos compatriotes. Français qui ont été plus de 500 000 à visionner dernièrement une vidéo publiée par l’association Contribuables Associés montrant Angelo, jeune père de famille français mis à la rue avec sa famille suite à la perte de son emploi et réduit à la mendicité. Toutes les structures vers lesquelles il s’est tourné lui ont adressé une fin de non recevoir. Il explique : « Si j’avais été demandeur d’asile ou personne en situation irrégulière, on m’a dit qu’il y aurait eu une solution pour un hôtel, mais qui n’héberge que des immigrés ».
Aveuglement européiste, lâcheté immigrationniste, préférence étrangère… oui, les Français en ont vraiment le ras-le-bol!