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« Comment être ministre et parler comme un tract d’étudiant gauchiste attardé ? »

Entretien avec Robert Ménard

Le procureur de la République de Béziers vient de classer sans suite la procédure ouverte à l’encontre de Robert Ménard dans le cadre de l’affaire du pseudo-« fichage » d’écoliers musulmans. Boulevard Voltaire a recueilli les réactions de l’intéressé…

Le procureur vient de classer sans suite la pseudo-affaire du « fichage » des écoliers musulmans. Rien de très étonnant ?

Au regard du droit, à l’examen des faits, aucune surprise. En revanche, pour l’opinion publique ce doit être, ce matin, la stupéfaction. Car enfin, en mai dernier, durant plusieurs jours, j’ai subi avec ma ville une véritable hystérie médiatique. 160.000 occurrences dans le moteur de recherche Google ! À la demande du gouvernement, mes bureaux ont été perquisitionnés. J’ai été interrogé par le SRPJ à Montpellier. Les plus hautes autorités de l’État, dès la première heure de « l’affaire », m’ont jeté en pâture à la vindicte publique. Comment les Français pouvaient-ils penser que je n’étais pas un coupable absolu ?

Or, que reste-t-il de tout cela ce matin ? Rien ! Absolument rien ! La justice confirme ce que je disais dès le premier jour : il n’y a pas, il n’y a jamais eu de fichiers d’élèves musulmans en mairie de Béziers.

On a encore en tête les réactions outragées des responsables politiques, jusqu’à la tête de l’État…

Outragées, oui, comme le sont les personnages du théâtre de boulevard qui surjouent leur texte. Outragées, oui, mais de cette tragique et banale sottise qui irrigue les cerveaux de gauche dès lors que certains sujets sont abordés. Ainsi, Mme Taubira parlant de retour des années 30, Najet Vallaud-Belkacem affirmant « vouloir protéger les enfants », sans doute avant de leur dire « Au revoir » comme dans le film de Louis Malle sur la déportation des juifs.

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