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Théorème du nationisme

Le Réveil Français s’est posé depuis sa création la question du nationalisme considéré pour des raisons de construction historique comme la défense et l’exaltation du cadre le plus grand à l’intérieur duquel les solidarités peuvent interagir de façon concrète et visible. C’est le fruit du travail des capétiens qui ont posés au fil des siècles cet ensemble cohérent de la nation « le pré carré ». Le rois se définissant comme « empereur en son royaume » constituant le garant de cette cohésion et le protecteur des peuples qui en dépendent.

La révolution française a repris et s’est appuyée sur cette idée de la nation dont le terme s’est répandu à la fin du XVIIIeme siècle pour opposer le peuple à la monarchie. C’est même au nom de la nation qu’elle a supprimé le roi. Qui paradoxalement en était l’incarnation.
L’erreur de la révolution est sans doute d’avoir, pour le coup, personnalisée la nation au point d’en faire quasiment un objet de culte perdant à nos yeux peu à peu son caractère humain enraciné.

Mais cette vision de la nation par trop exacerbée avec le messianisme des lumières qui en faisait le berceau des droits de l’homme et justifiait idéologiquement toutes les guerres, constitue à nos yeux une caricature. 

Maurice Barrès est l’inventeur du terme « nationalisme » dans le sens ou il fallait selon lui organiser politiquement cet amour spontané du pays que définissait le patriotisme.

Depuis la république en avançant en âge s’est mise à récuser peu à peu la nation au nom de laquelle des guerres atroces ensanglantèrent l’Europe.

Procès injuste car dans les guerres européennes et mondiales qui illustrèrent dramatiquement le 19eme et le 20 eme siècle, c’est l’idéologie et l’impérialisme qui agressèrent les nations qui ne firent que se défendre.

Le problème vient que la république dès les origines tient sa légitimité de son engagement sans réserve pour la nation et en livrant notre pays à travers Bruxelles notamment aux oligarchies financières mondiales apatrides, elle est en train de scier la branche sur laquelle elle repose.

Il s‘agit aujourd’hui de se poser la question pour nous de la réalité historique des nations. La lente construction de la France ne peut être comparée au pangermanisme de Fichte ou même à l’Italie de Garibaldi, qui portaient déjà en eux les métastases du nazisme et du fascisme, deux prolongements extrêmes de l’impérialisme, lequel se définit toujours par la volonté de libérer l’homme, même s’il cache au plus profond, une volonté de puissance..
Aujourd’hui Henri Temple nous propose une approche de la nouvelle formule qui voudrait se démarquer du terme nationalisme devenu barbare aux yeux de nos contemporains : Le nationisme. Il utilise dans sa démonstration les sciences humaines.

C’est volontiers que nous lui cédons la parole.
Compte tenu de sa longueur, ce texte sera publié en deux parties.

OD

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