En arrêtant et en tabassant un dangereux terroriste islamiste sauvant une centaine de voyageurs du massacre, les héros du Thalys ont aussi envoyé un foutu coup de pied au PADAMALGAM et insufflé sur la France comme un vent de courage et de patriotisme.
C’était assez révélateur hier soir lorsque l’on écoutait les témoignages de voyageurs dans le train à qui France 2 demandait : « Et vous mon brave monsieur et ma brave dame qu’auriez-vous fait ? », s’attendant manifestement à « On n’a pas fait l’armée, on n’est pas des marines ».
Et là, surprise, nouveau ton : « Je me serais levé », « J’espère que je serais allé aider ces garçons », « Je veux croire que j’aurais eu du courage », « Ils nous ont donné une leçon, on ne doit plus se laisser faire. » Le discours de Chris Norman a fait mouche : « La seule chose à faire c’est d’agir plutôt que de rester assis dans un coin et de se faire tuer. »
Et Hollande et Valls devraient se méfier, car leur Légion d’honneur éperdue de reconnaissance est à double tranchant. Peut-être est-ce pour ça que Taubira est aux abonnés absents, horrifiée par ce mauvais scénario raciste à la Clint Eastwood ? Qu’on ne compte pas sur elle pour cautionner ce réveil de l’homme blanc. 40 ans d’antiracisme et de prêchi-prêcha du vivre-Ensemble pour en arriver là ?
Même le ministre socialiste des Transports Alain Vidalies s’est senti pousser des… (on va dire des ailes) en préférant que l’on pratique des fouilles discriminatoires sur les voyageurs plutôt que de rester spectateur. Et ce policier qui déclare à France TV Info : « On est spécialement attentif aux signes extérieurs, comme la barbe. »
Il n’y a guère que François Hollande qui n’a toujours rien compris et qui posait ridiculement en petit gros haut comme trois pommes au milieu des quatre Fantastiques. Avant d’invoquer le bien et le mal :
Face au mal du terrorisme, il y a un bien, vous l’incarnez.
Il n’a pas dit le terrorisme islamique, une fois de plus. Comment le mal pourrait-il être islamiste ? Attention quand même.
On en aurait pleuré en voyant les Américains quitter l’Élysée en nous laissant avec Hollande et Valls. Nous avons eu une chance inouïe cette fois-ci. Et pas grâce à nos dirigeants incapables de prendre les mesures politiques et militaires radicales qui s’imposent, à commencer par l’expulsion immédiate de notre territoire de tous les étrangers connus pour leurs liens avec l’islamisme radical. Où est leur courage à eux ?
Caroline Parmentier