Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les socialistes français s’alarment du risque de « déconstruction européenne »

Crise économique, crise grecque, crise des réfugiés… La tournure que prend l’Europe inquiète les socialistes français.

 

Pour toute une génération de dirigeants socialistes, la crise à multiples facettes que vit actuellement l’Union européenne est plus qu’un sujet d’inquiétude. Elle leur fait peur. « Nous sommes au moment où la construction européenne pourrait disparaître », a averti l’euro députée Pervenche Bérès, à l’occasion d’une table ronde consacrée à l’Europe lors de l’université d’été du PS à La Rochelle. Entre la crise économique qui sévit depuis 2008, la menace d’exclusion de la Grèce au début de l’été, la sécurité avec la montée du terrorisme et aujourd’hui le drame humanitaire des réfugiés politiques qui viennent s’échouer en Europe, les motifs d’inquiétude ne manquent pas. Avec, en possible ligne de mire, une dislocation de l’Europe politique devant tant d’enjeux qu’elle ne pourrait surmonter. « Le risque est que les générations qui vont suivre subissent la déconstruction européenne », a ajouté le député français Guillaume Bachelay.

Refuser l’émiettement de l’Europe

La crise grecque reste dans les esprits. Le fait que des pays, comme l’Allemagne, aient plaidé pour l’éviction de la Grèce de la zone euro est une plaie encore vive. Sans surprise, le camp socialiste ne tarit pas d’éloges pour François Hollande, qui a su maintenir une position ferme pour que la Grèce reste dans l’euro. « Si la France a joué et réussi ce rôle, ce n’est pas au nom d’une monnaie ou de l’intérêt des Grecs, de l’Europe ou de la France. C’est au nom d’une idée politique. Quand l’Europe avance, elle ne peut plus reculer. Nous avons refusé l’émiettement de l’Europe », a estimé Michel Sapin, ministre français des Finances et proche de François Hollande.

Mais d’autres signes de l’absence de solidarité européenne préoccupent. La Grèce en a été un exemple, la crise des réfugiés en est un autre. Quand l’Allemagne annonce son intention d’accueillir 800.000 migrants, soit 1% de sa population, la décision de la Slovaquie de n’accueillir que des migrants chrétiens ou celle d’autres pays comme la Hongrie ou la Tchéquie de fermer leurs frontières pour contrer les vagues de réfugiés jette un froid.

Lire la suite sur EuroActiv

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Les-socialistes-francais-s

Les commentaires sont fermés.