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A Ormesson-sur-Marne, l’arrivée de migrants rend la maire LR « folle de rage »

Lu ici :

"Marie-Christine Ségui, maire LR d’Ormesson, ne décolère pas. C’est fortuitement, mardi matin, qu’elle a appris l’arrivée d’une vingtaine de migrants sur sa commune, ce mercredi matin. Tard mardi soir, la préfecture assurait encore qu'il n'y aurait pas d'arrivée de migrants ce mercredi à Ormesson.[...]

Madame le Maire a appris la nouvelle par hasard, lorsque les familles de personnes handicapées hébergées à la MAS (Maison d'accueil spécialisée), inquiètes, sont venues la voir pour en savoir un peu plus. 

"On a des gens en souffrance des deux côtés et on va les mettre ensemble ? Sans aucun contact avec les autorités de l’Etat, j’apprends qu’il négocie, dans mon dos, avec l’association qui gère la MAS.

Comment vivez-vous cette situation ?

J’étais folle de rage car j’avais clairement indiqué auPréfetpourquoi Ormesson n’était pas en capacité, ni financière, ni logistique d’en accueillir.Je m’insurge de la manière dont l’Etat traite les élus locaux, en les mettant ainsi au pied du mur. Sans être contre le principe de l’accueil de ces réfugiés, je m’élève contre la méthode employée.Depuis plusieurs années, l’Etat maltraite les collectivités locales en diminuant les dotations, en transférant de nouvelles compétences, en nous faisant payer des amendes pour carence de logements sociaux. Et aujourd’hui, il passe outre l’avis des maires en imposant des réfugiés sur des territoires déjà en grandes difficultés.

Quels sont les impacts pour la commune ?

L’arrivée de plus de 20 personnes ne sera pas sans effet pour la ville. S’il y a des enfants, nous devrons les scolariser. On m’assure qu’il n’y en aura pas mais vu le peu d’informations, je ne peux en être certaine. Je suis garante de la sécurité de tous. On nous dit qu’ils ne resteront que 6 à 8 semaines mais le temps que leur dossier passe à l’Office des réfugiés (Ofpra), cela risque d’être des mois. Un hébergement difficile à admettre pour mes habitants quand on sait que j’ai 150 demandes de logements en attente et que récemment, je n’ai pu reloger une femme battue."

Les "associations", nouvel interlocuteur privilégié de l'Etat. Madame le Maire (LR) devrait peut-être remonter le fil qui conduit aujourd'hui à ce genre de procédé, et... changer d'étiquette.

Marie Bethanie

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