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Le changement c’est maintenant

«Partout en Europe les peuples disent non à la submersion migratoire» s’est félicitée  Marine Le Pen: le mouvement de  droite identitaire, anti-immigration  Union Démocratique du Centre (UDC), a progressé de manière spectaculaire  en Suisse hier lors des élections législatives. Les «populistes»  envoient ainsi 65 élus (sur 200)  à la  chambre basse du parlement, soit onze élus de plus que lors de la précédente législature, trois de mieux  que lors du scrutin «historique» de 2007. La campagne de l’UDC, premier parti de la confédération helvétique,  a été menée sous le slogan «Rester libres»  et a été basée sur le refus de la nouvelle vague immigrée et du laxisme bruxellois. Une préoccupation partagée: l’enquête  de l’institut gfs.bern  indiquait que pour 48% des  Suisses interrogés,  les questions de l’asile et de l’immigration était la «première priorité », loin devant les relations entre la confédération helvétique et  l’UE .

Toujours dimanche mais en Allemagne cette fois, Henriette Reker a été élue dés le premier tour maire de Cologne avec le soutien assez inédit d’une large coalition CDU (conservateurs), verts (Grünen, écologistes) et jaunes (FDP, libéraux). La veille, elle  avait été agressée  assez grièvement au  couteau  par un homme présenté de manière pléonastique dans les médias comme un «néo-nazi» et un «xénophobe».  Mme Reker était jusqu’alors chargée de l’accueil des réfugiés à la mairie de Cologne.

Heureusement la vie de Henriette Reker n’est pas en danger, et s’il faut  condamner bien évidemment énergiquement cette violence, il est à noter que les nombreuses agressions et  viols commis par les immigrés depuis leur arrivée en Allemagne n’ont pas bénéficié du même retentissement dans la presse audiovisuelle, ni des mêmes commentaires  dans le classe politicienne allemande.

Nul besoin d’être « néo-nazi » ou animé par de bas instincts pour s’élever contre la folle politique migratoire. C’est pourtant ce  que veut nous faire croire  une certaine  propagande médiatique qui tend à culpabiliser les Européens. Elle vise  à  assimiler tout reflexe identitaire, tout réflexe de survie, toute volonté du corps social de réactiver ses défenses immunitaires,  aux  «heures les plus sombres de notre histoire.»

Dans un article récent consacré à l’ avenir d’Israël, Guillaume  Faye, sur son blogue J’ai tout compris,  posait  les termes de la  problématique qui s’applique parfaitement  à nos pays européens : « la démographie détermine l’histoire et oriente le destin des peuples et des États. Plus encore que les évolutions politiques, idéologiques, religieuses. La démographie est l’infrastructure principale et non pas l’économie (position marxiste et libérale). Les menaces catastrophiques sur l’identité européenne, par exemple, avec l’immigration et l’islamisation incontrôlées, relèvent de la démographie.»

Selon  la dernière une enquête  de l’institut de sondage YouGov, 56% des citoyens allemands considèrent que le nombre de demandeurs d’asile est trop élevé (+10 points par rapport au mois de septembre).  Seuls 19% des sondés  pensent que l’Allemagne peut encore accueillir des demandeurs d’asile (28% en septembre).Selon cette  même enquête publiée dans le  Frankfurter Allgemeine Zeitung le 14 octobre et relayée par Polemia, moins d’un tiers des Allemands (32%) «partage aujourd’hui l’opinion d’Angela Merkel qui a affirmé à plusieurs reprises, en considérant le nombre élevé de réfugiés mais aussi leur accueil et leur soutien matériel : Nous allons réussir. Début septembre, ils étaient encore 43%. 64% des sondés pensent désormais que cette affirmation est infondée ».

En France, les élections régionales de décembre devraient confirmer une nouvelle poussée de l’opposition nationale, populaire et sociale. Dans une région  particulièrement  scrutée  et emblématique comme la PACA, un sondage Odoxa pour Le Parisien/BFM TV, publié dimanche,  place la liste FN conduite par  Marion Maréchal-Le Pen en tête des intentions de vote par. Elle est  créditée de 37 % au second tour, devant  la liste LR/UDI/Modem de  Christian Estrosi (34%)  et celle du PS et des Radicaux de gauche de Christophe Castaner (29 %).

Dans ce climat peu réjouissant pour la gauche, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, s’est essayé à la méthode Coué en se félicitant hier  du succès du très gaguesque  référendum pour «l’unité de la gauche». A la question, « face à la droite et à l’extrême droite, souhaitez-vous l’unité de la gauche et des écologistes aux élections régionales?»,  89 % des  251 327 votants annoncés auraient  répondu «oui». Un chiffre à l’évidence gonflé, même si l’objectif officiel des 300 000 participants n’a pas  été atteint, car  il était possible de voter plusieurs fois sur internet. « Mieux » encore,  plusieurs personnalités comme Emmanuelle Cosse, David Rachline  ou Edwy Plenel ont ainsi reçu des confirmations de vote, alors qu’ils n’y avaient pas participé à ce référendum !

Pour tenter de limiter la déroute électorale et/ou la  déferlante nationale que certains prédisent dans les urnes dans huit semaines, l’RPS s’emploie à dramatiser le débat, à faire peur.  Utilisant le même registre que  MM. Cambadélis et Sarkozy, François Hollande, invité ce matin de RTL,  a évoqué assez longuement les possible victoires du FN dans certaines régions. Il a utilisé pour se faire,  sans grande imagination,  toujours le même mantra  usé jusqu’à la corde : «Un grand pays comme la France ne doit pas se refermer (…) Je dois tout faire pour que l’on puisse vivre ensemble.» La possibilité d’un  boycott international a même été imaginée par les communicants de M. Hollande pour frapper les esprits!  Il a ainsi annoncé   qu’une victoire du FN aurait  des conséquences sur  la croissance ou l’investissement de pays étrangers en France : « Je préfère le dire pour que chacun soit au courant » (sic).

Même panique, même mensonge  hier de l’allié des Républicains, le président de l’UDI  Jean-Christophe Lagarde. Invité de Radio J, il a estimé qu’une  victoire du FN en PACA   serait «dramatique pour notre pays parce que ce ne serait pas une solution» mais «une impasse». «Il y a beaucoup de gens qui veulent le changement dans notre pays, mais s’ils votent pour le Front National, ils votent contre le changement.»

De quel changement parle M. Lagarde? Celui qu’il   défend  comme toute une partie de la  droite juppéo-sarkozyste et de la gauche réformiste? Celui  de l’euromondialisme?  Ce changement dans la continuité  là,  les Français n’en veulent plus constate Bruno Gollnisch, de même qu’ils rejettent le grand changement définitif qui  a pour nom  grand remplacement.

http://gollnisch.com/2015/10/19/le-changement-cest-maintenant/

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