Le Parti socialiste actuel n’est guère crédible. Pas étonnant que le « peuple de gauche » le déserte de plus en plus.
Quand on est empêtré dans ses contradictions, paralysé par son impuissance, confronté à une opinion publique très majoritairement défavorable, on n’a plus d’autre moyen, pour essayer de donner le change, que de proclamer envers et contre tout qu’on détient les clés de l’avenir et désigner un bouc émissaire : le Front national, qu’il faut à tout prix empêcher de remporter une région. En tout cas, le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, est un homme heureux : « C’est un succès, c’est le top, pas le flop ! » s’est-il exclamé, en annonçant le résultat de son référendum.