Je suis désolé pour ceux qui me suivent, qu'ils soient amis, ennemis ou juste curieux, mais c'est vrai que je suis un peu sorti des écrans radars ces derniers temps. Hormis quelques tweets par-ci par là, et la réponse à un questionnaire sur Nietzsche (au seul prétexte qu'un grand comme Ernst Nolte a répondu au même sur le même site), je n'ai pas fait grand chose en terme d'expression publique.
La faute à plusieurs éléments :
D'abord, j'ai refusé presque une dizaine de passages télé en trois mois (BFM, Canal +, France 2, etc.) au prétexte qu'ils voulaient me faire parler du Front National et de ses dirigeants, et, si possible, baver sur eux. J'ai franchement autre chose à foutre que de devenir le Lorrain de Saint Affrique du Front mariniste, et autre chose à foutre que de commenter en permanence les dires et les agissements du mouvement pour lequel j'ai donné ma vie pendant cinq ans. Je ne serai pas un astre mort qui continue de tourner autour de l'étoile Le Pen, comme c'est le cas de tellement de loosers ayant, un jour de leur vie, quitté le parti.
Il peut m'arriver de commenter parfois deux ou trois trucs du FN sur twitter, mais, d'une manière générale, j'essaie de m'abstenir. Ça ne m'intéresse pas.
La faute surtout au travail en entreprise, qui me passionne véritablement et qui demande énormément d'attention. Cette étape est, je pense, obligatoire pour devenir un homme complet. Et elle doit surtout être payante afin d'avoir une toute autre marge de manœuvre pour la suite des événements. Qu'on le veuille ou non, l'argent est le nerf de la guerre.
La faute aussi, peut-être, à la volonté de faire désormais un travail en amont, façon d'illustrer mes positions théoriques. Créer une communauté. Faire du réseau. Dans les domaines économiques, sécuritaires, culturels et politique, nous devons nous organiser. Ce travail de l'ombre, si l'on peut dire, est d'une importance primordiale, et pourtant il ne fait pas de bruit. Pas tout de suite en tous cas.
Et puis bien sûr, le livre que j'ai commencé à écrire. Je suis peut-être en train de réaliser la chose la plus importante de toute ma vie. Si, au terme de son écriture, il ressemble à ce que j'ai en tête, alors il risque bien de provoquer pas mal de remous. Mais là encore, rien ne sert de trop en faire, de trop en parler, tant que les choses ne sont pas réalisées. Wait and see.
Toutefois, on va un peu me voir au mois de novembre.
J'ai accepté, avec plaisir, de donner deux conférences. L'une au Carrefour de l'Horloged'Henry de Lesquen, sur le sujet « L'Etat contre le peuple », et une autre avec Renaud Camus, aux journées de la Dissidence de Jean-Yves Le Gallou, sur l'immigration et l'identité. Je crois aussi que je dois en faire une devant l'Action Française, au sujet du communautarisme, bien que la date n'a pas encore été fixée.
Je vais aussi paraître dans l'hebdomadaire allemand « Junge Freiheit ». Je dois répondre à une longue interview, dont une grande part porte sur le Front National. Mais là, j'ai accepté, car ça me fait marrer de faire un coucou à des allemands, comme ça m'a fait marrer de paraître dans le journal hollandais de mon ami Thierry Baudet. Peut-être mettrais-je le texte de mes réponses en Français sur ce blog.
Je ne suis pas inquiet pour l'avenir, le mien et celui de ma communauté. Les choses arrivent lorsqu'elles le doivent.
Il suffit de garder le regard lointain, et une confiance de fer dans le destin.