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Le Réseau des Solutions pour le Développement Durable : un programme de gouvernement mondial

Soit, la Théorie du Complot est un mythe imaginé par des cerveaux malades d'extrême droite et, tous les gens intelligents le savent, cela n'existe pas. M Jeffrey Sachs, par exemple, n'appartient à aucune cabale et sans doute est-il un personnage fictif inventé pour les besoins de la cause. En tout cas, cette espèce de Henry Kissinger, qui appartient d'ailleurs à la même confrérie, que l'on voit glisser depuis des années dans toutes les lignes de fracture d'un monde incertain et se mêler de toutes les situations troubles de la planète, de tous les forums, de tous les conclaves, de toutes les conférences, ombre discrète que très peu soupçonnent, est à la fois un des personnages les plus mystérieux et un des plus importants de la planète onusienne. Au point de mériter enfin qu'on braque sur lui les projecteurs qu'il abhorre.

Voici ce qu'en août 2012 il disait du réseau des Solutions pour le Développement Durable dont Ban Ki Moon venait de le charger dans le cadre de sa fonction de directeur du Programme de Développement du Millenium : « Depuis 1992, date à laquelle s'était tenu le Sommet de la Terre à Rio, le monde n'a pas réussi à répondre à certains des problèmes sociaux et environnementaux les plus pressants auxquels nous sommes aujourd'hui confrontés. » Ce qui n'était pas pour lui plaire, l'incitant à ajouter : « On ne peut continuer à ignorer cette situation. Nous devons faire participer la communauté scientifique et technique et tirer parti de l’expertise technologique du secteur privé et de la société civile afin de trouver et de mettre en œuvre des solutions pratiques. »

A la suite de quoi il allait publier les 17 chapitres qui composent cet incroyable agenda de domination bureaucratique et autocratique mondiale en cours d'exécution à travers le monde, sans que nous en ayons la moindre idée. Le 25 septembre 2015, les dirigeants des 193 Etats membres, dans l'ignorance absolue de leurs citoyens, ont ainsi adopté ce qui est présenté par ses auteurs eux-mêmes comme « un agenda véritablement universel de développement global transformatif ». Un agenda « qui va s'étendre sur 15 ans et a pour but de guider la communauté internationale et les gouvernements nationaux sur un chemin menant vers un développement durable qui ne laissera personne à la traîne ».

Voici les 17 règles auxquelles l'ONU entend soumettre au cours des quinze prochaines années tous les peuples de la terre.

1. Mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes et en tous lieux.

2. En finir avec la faim, réaliser la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l'agriculture durable.

3. Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être pour tous et à tous les âges.

4. Assurer une éducation de qualité et achevée.

5. Compléter l'égalité des sexes et donner du pouvoir à toutes les femmes et toutes les filles.

6. Assurer l'approvisionnement et l'administration durable de l'eau et de l'assainissement pour tous.

7. Assurer l'accès pour tous à une énergie abordable, sûre, durable et moderne.

8. Promouvoir une croissance économique soutenue, complète, durable, un plein emploi productif et un travail décent pour chacun.

9. Construire une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation complète et durable et favoriser l'innovation.

10. Réduire l'inégalité dans et entre les pays.

11. Rendre les villes et les agglomérations humaines auto-suffisantes sécurisées, résilientes et durables.

12. Assurer des schémas de consommation et de production durables.

13. S’engager dans une action urgente pour combattre le changement climatique et ses impacts. (« Note : étant admis que la Convention-Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique est le premier forum international et intergouvernemental pour la négociation de la réponse globale au Changement Climatique ». Ne pas oublier par conséquent que tout cela relève d'une globalisation autoritaire placée sous le diktat de l'ONU).

14. Protéger et utiliser de façon soutenable les océans, les mers et les ressources maritimes pour un développement durable.

15. Protéger, restaurer et utiliser de façon durable les éco-systèmes terrestres, administrer les forêts de façon durable, combattre la désertification, arrêter et inverser la dégradation des terres et stopper les pertes de biodiversité.

16. Promouvoir des sociétés pacifiques et autonomes dans le cadre du développement durable Donner à tous un accès à la justice. Et construire à tous les niveaux des institutions efficaces, responsables et indépendantes.

17. Renforcer les moyens de sa mise en œuvre et revitaliser le partenariat global pour le développement durable.

On pourrait rire de ce charabia de bureaucratie mondialiste, railler ces lapalissades en filées comme des perles. On pourrait même ajouter quelques articles du genre « poursuivre l'émancipation des peuples colonisés dans la voie du développement durable, par une aide technique adaptée au changement climatique, dans le cadre d'une globalisation résiliente, soutenable,  inclusive  et équitable ». Eté... gardons-nous en. Tout cela est très sérieux. Derrière ce qu'on pourrait prendre pour une mauvaise plaisanterie, des forces considérables sont au travail : ils entendent imposer au monde ce programme. Peut-être pas en quinze ans, comme ils le braillent, mais ils s'y efforceront. Il faut d'ailleurs savoir qu'il ne s'agit là que des 17 têtes de chapitres. Derrière lesquelles défile ce qui est un véritable programme de gouvernement et d'administration mondiaux qu'il n'est pas question pour les pays, les nations et les peuples de contester en quoi que ce soit Pourtant il est intéressant de constater que le maître d’oeuvre de ce factum, Jeffrey Sachs, ne dit pas un mot de ce qui est au cœur de la plupart de ses interventions dans les débats, conclaves et conférences globalistes auxquels il participe : la réduction autoritaire de la natalité du Tiers Monde et le reflux draconien de la démographie mondiale qu' il tient avec ses amis socialistes internationaux comme une des causes majeures de la pollution planétaire et du changement climatique anthropique.

Un discours pour les élites, un autre pour la populace. Ainsi parle le Jiminy Cricket de Bergoglio. Celui qui depuis quelques mois lui souffle le programme Climat, anti-capitaliste et escrologique qui surprend de plus en plus de gens. Lesquels croient entendre de cette bouche de Jésuite célébrer la Théologie de la Libération si chère à don Helder Camara, l'évêque rouge de Rio.

René BLANC. Rivarol du 22 octobre 2015

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