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Ces maires qui disent « non » à l’accueil des réfugiés

Il faut être soi-même bien loin de son propre devoir d’État - journaliste ayant cessé d’informer, gouvernants ayant cessé de gouverner, politiques ayant cessé de penser aux Français - pour songer à le leur reprocher.
« Deux communes de Lorraine ne veulent pas des migrants de Calais », titre, lapidaire, L’Express.
La presse tend des micros réprobateurs aux deux maires concernés – celui d’Étival-Clairefontaine, dans les Vosges, 2.600 habitants, et celui de Pexonne, en Meurthe-et-Moselle, 380 âmes -, qui expliquent avec leurs mots simples pourquoi ils s’opposent à l’accueil sur leur commune de plusieurs dizaines de migrants de la jungle de Calais. « C’est une inquiétude d’un maire qui doit gérer de potentiels heurts entre des gens », dit l’un d’eux. « C’est à l’État d’assumer ses responsabilités et non pas au maire. Qu’on me prouve qu’on saura maîtriser la situation, j’ai beaucoup de doutes », confie l’autre. Ils affirment tous deux avoir été mis devant le fait accompli par le préfet qui les a sommés « d’accueillir », le gouvernement ayant décidé de désengorger Calais en procédant à un saupoudrage à travers le territoire. Les deux maires ont dit non. Non, non et non. Personne ne connaît mieux qu’eux leur commune. « On ne règle pas la misère avec de la misère. »

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