Selon une enquête, 51,5 % des militaires et policiers avaient prévu de voter FN aux régionales. Ils n’étaient que 30 % à voter FN en 2012.
Le 7 août 2014, un article du Figaro.fr titrait « Les gendarmes mobiles sensibles au vote FN ». Cette affirmation s’appuyait sur une étude de l’IFOP faite dans certains bureaux de vote situés près des casernes de gendarmes mobile, notamment ceux de Satory à Versailles, pour la présidentielle de 2012.
Par exemple, lorsqu’à Dijon on votait à 13,4 % pour le FN, le bureau où se situait la caserne des gendarmes mobiles enregistrait un score de 30,8 %. À Hyères, le score du FN était de 42 % dans le bureau « pandorisé » alors que Marine Le Pen obtenait moins de 22 % dans l’ensemble de la ville.
Interrogé en août 2014 sur ce phénomène – sinon « sociétal », mais quasi mystérieux pour ceux qui dissèquent le vote FN comme d’autres lisaient dans les entrailles de poulet -, Jean-Jacques Urvoas, le député socialiste spécialiste des questions de sécurité de son parti, tenait à relativiser les choses : « Cette étude ne m’alarme donc pas plus. Si le pourcentage réalisé par Marine Le Pen chez les gendarmes mobiles atteint le même niveau en France, là je serai inquiet. »