Il est hautement significatif que les évènements les plus abjects et les plus symboliquement représentatifs de la violence barbare se soient produits dans une cité, une capitale, de la culture occidentale, la ville de Cologne dominée par son imposante et majestueuse cathédrale gothique.
Quand d’autres barbares saccagèrent Rome, les historiens expliquèrent cette tragédie par l’affaiblissement de l’Empire, la démoralisation des légions et la domination de l’individualisme, de la corruption et du relâchement des mœurs. Sans vouloir jouer les Cassandre et encore moins les prophètes de mauvais augures, on ne peut éviter de comparer cette grande période d’effondrement de la civilisation antique avec celle que nous vivons aujourd’hui. Avec la différence toute fois que les barbares de notre temps ne se voient opposer aucune résistance, puisqu’ils sont appelés et accueillis avec un grand enthousiasme , aussi bien par ceux qui ont pouvoir de police et de justice dont nous, les natifs, faisons les frais dès qu’on veut l’ouvrir, mais aussi par toute une foule de « citoyens du monde » affamés de cosmopolitisme. Et bien sûr, ceux qui ont le malheur d’émettre quelques réserves sur cette imprudente attitude d’ecervelés, se font traiter, selon les formules officielles dûment validées par BHL et autre Attali, de représentants de la « France moisie » repliée sur elle-même. Cologne n’est pas la France, mais nous offre un avant gout de ce qui nous attend dans l’hexagone, à Calais et ailleurs, tant la conjonction entre la situation migratoire à l’intérieur de l’Europe et les guerres qui secouent le moyen Orient et une bonne partie de l’Afrique, atteint son ultime achèvement aujourd’hui. Tout est en place pour le dernier acte. Les évènements de Cologne ne sont assurément que les premiers assauts ponctuels, fort concluants au demeurant, destinés à tester la résistance de « l’ennemi ». Faut-il résister ? Bien sûr, il est quand même étonnant qu’en Allemagne, ces filles et ses femmes qui se sont faites agresser, n’aient pas de maris, de compagnons, de frères, de cousins que sais-je. Où sont les hommes ? Non elles sont seules, car la faiblesse (voulue) de notre société de consommation est de faire de nous des êtres seuls. C’est le phénomène moderne d’individuation disent en se pâmant les sociologues officiels du libéralisme libertaire. Ils ont tout fait, médias en tête, pour essayer de cacher l’énormité de la chose. Dès que la rumeur a transpirée quatre jours après, « pas d’amalgame » se sont écriés en cœur, responsables politiques et journalistes à leurs soldes (ou l’inverse). Les policiers confrontés quotidiennement aux exactions qui se multiplient sont écœurés mais ont les mains liées. Ils vont donc procéder à quelques interpellations pour calmer le petit peuple et puis on essaiera de trouver des solutions, demander aux femmes de se tenir éloignées des violeurs(sic), aménager un peu mieux les centres d’accueil…. Il y aura d’autres événements de ce type et peut être même que quelques jeunes occidentaux excédés mèneront des opérations de représailles. Là ça fera les gros titres et donnera l’occasion à tous nos intellectuels de s’indigner à nouveau et de mener une campagne contre le racisme et probablement se débrouillera t’on pour montrer du doigt les partis dits populistes. C’est là que l’on verra la police sortir et que des perquisitions spectaculaires seront opérées. [....]
Olivier Dejouy
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