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Le Républicains : les soutiens de Nicolas Sarkozy préparent sa candidature

Chez Brice Hortefeux, tout est bon pour parler -en bien- de Nicolas Sarkozy. Même la déchéance de nationalité. Interrogé ce mercredi, sur RTL, sur le désaccord de la garde des Sceaux avec le président de la République et le Premier ministre, qui, du coup, défendra la texte devant le Parlement, le fidèle ami de Nicolas Sarkozy s'agace : « Notre seule préoccupation c'est la sécurité de nos concitoyens. Autour de Nicolas Sarkozy, nous essayons toujours de défendre l'intérêt général ».
Refusant « d'oublier toutes les contorsions de Monsieur Hollande quand Nicolas Sarkozy avait fait cette proposition en 2010 » et la réaction de Manuel Valls qui avait alors jugé la mesure « nauséabonde », l'ancien ministre à l'Identité nationale en vient même à « comprendre les difficultés de madame Taubira à les suivre ».
Mardi matin, confirme-t-il ce mercredi, Brice Hortefeux a participé, avec « une quarantaine de parlementaires », à la première réunion de cadres et d'élus des Républicains pour porter la candidature de son champion à la primaire à droite, dans dix mois. Eric Woerth, Luc Chatel, trois des nouveaux porte-parole de la maison (Larrivé, Peltier et Debord), les sénateurs Roger Karoutchi et Pierre Charon ou encore Laurent Wauquiez, nommé n°2 des Républicains après la démission de NKM, étaient présents pour cette réunion dans un restaurant près du siège de la rue de Vaugirard (Paris XVe), «sans traître » d'après un participant cité par Europe 1.
«Nous nous sommes réunis pour voir avec qui nous pourrions travailler, pour déterminer qui défendra quelle position, quel sera le créneau. Fillon, Le Maire, et Juppé ont déjà leurs options. Nous avons donc abordé la campagne qui s'annonce et insisté sur les thèmes de la nation, de l'unité et de la République, qui en seront le cœur», a expliqué au Figaro Roger Karoutchi.
Ces rendez-vous se répéteront toutes les trois semaines pour organiser la campagne de Nicolas Sarkozy, de moins en moins soutenu par les Français dans les sondages, à la différence de ses challengers qui se démènent pour occuper le terrain. « Les commentaires sont libres mais les faits sont têtus », a rétorqué Brice Hortefeux aux enquêtes qui montrent un Juppé toujours en tête des intentions de vote à la primaire, et un Sarkozy en perte constante de vitesse. « Nous sommes aujourd'hui la première force électorale, la première force territoriale, et la première force militante, avec 100 000 adhérents de plus que le parti socialiste et 180 000 de plus que le Front national », a-t-il vanté. Pour Hortefeux, « si 2015 était l'année de la reconstruction et du rassemblement », 2016 sera celle « de la clarté des choix, des convictions et des hommes ».
« Nicolas Sarkozy est le seul, je dis bien le seul, a-t-il insisté, en mesure de l'emporter car il a trois qualité : l'autorité, la légitimité de l'élection et la crédibilité du programme ».
Ce programme, justement, déplaît à Gérald Darmanin qui depuis une semaine explique son rejet de la ligne sécuritaire prise, selon lui, par la direction de LR. « J'ai regardé les résultats des régionales : le Front national est le premier parti de France mais (ce) n'est pas la droite à laquelle je crois. (…) Populiste ne veut pas dire populaire. Je me suis engagé au RPR parce qu'il y avait Philippe Séguin », raconte-t-il ce mercredi sur France Inter.
« Moi, a-t-il poursuivi, le Sarkozy que j'ai aimé, que j'ai soutenu, c'est celui de 2007. C'est une campagne séguiniste que je demande, pas buissonnienne », a-t-il martelé, en référence à Patrick Buisson, à l'origine de la campagne très droitière du président sortant en 2012. « Il y a une différence entre ce que son entourage pense être sa popularité » et la réalité, assure encore ce proche de Xavier Bertrand.
Qualifiant François Hollande et Nicolas Sarkozy des « deux punching-balls » de l'opinion française, le maire de Tourcoing, qui abandonne aujourd'hui son mandat de député pour se consacrer à sa ville et à la région Nord Pas-de-Calais Picardie dont il est l'un des vice-présidents, conclut que « les Français n'ont pas envie de revivre le casting de 2012 ». Ils sont nombreux à le penser, à LR comme au PS...

J.Cl. Le Parisien :: lien

http://www.voxnr.com/cc/politique/EuVkylkpEyuPAIubkH.shtml

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