À nos "décodeurs" avides de décrypter les faits et les discours, on pourrait proposer d'exercer leur sagacité sur le silence embarrassé des féministes officielles après Cologne.
Quand un journal a pour titre Le Figaro et pour devise « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », il annonce clairement la couleur : il a des idées, qu’il ne s’interdira pas de défendre. En revanche, le nom de « Décodeurs », un blog du Monde, devrait garantir une analyse et une information objectives. Or, le 15 janvier, Pierre Breteau et Samuel Laurent y menaient une attaque en règle contre Marine Le Pen.
L’article, intitulé « Marine Le Pen, une féministe à la mémoire courte », se veut le commentaire d’une tribune publiée par la présidente du Front national sur le site lopinion.fr, où elle réagissait aux agressions commises à Cologne le 31 décembre. Il est, en réalité, une accusation partiale et même mensongère.