Il a décidé d'établir une assemblée parallèle où siègeront des membres non élus appartenant à divers partis, y compris battus tels que le PS ou EELV.
La Constitution française précise que « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » Pourtant, Christian Estrosi, président de la région PACA, a décidé d’établir une assemblée parallèle où siégeront des membres non élus appartenant à divers partis, y compris battus tels que le PS ou EELV.
Nous sommes donc face à une infraction à la Constitution, en flagrant délit. Mais existe-t-il une instance quelconque compétente pour juger une telle affaire ? Devrait-on qualifier d’antirépublicain tout parti y participant ? Pour l’heure, seul le Front national a refusé d’y participer, comme l’a annoncé Marion Maréchal-Le Pen. Devrait-on déchoir de ses droits civiques ou rendre inéligible toute personne y prenant part ? Doit-il y avoir une condamnation de ce genre d’action de la part des élites ? Y aura-t-il des personnes pour condamner publiquement de tels agissements ? On en voit, dans d’autres cas de figure, prendre position publiquement : où sont-ils, aujourd’hui ?