Robert de Prévoisin est le nouveau délégué général de l'Alliance Royale :
"Œuvrant depuis 2006 comme secrétaire général, j’ai participé avec bonheur à l’élaboration et à la mise en place de la doctrine de l’Alliance royale en équipe avec les délégués généraux successifs. C’est dans un esprit de continuité que j’en prends la direction.
Son Altesse Royale, le Prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, nous a fait l’amitié de sa présence à cette occasion et m’a adressé ses félicitations que je considère comme un encouragement, pour nous tous, à poursuivre l’oeuvre initiée depuis 2001.
Dans ces premiers temps de prise de fonction, plusieurs principes de notre mouvement me reviennent en mémoire. Je souhaite les évoquer avec vous. Notre Alliance royale s’est fixée pour mission une rénovation des institutions de la France, afin de lui rendre sa cohérence politique. J’adhère de tout mon cœur à ce projet, inscrit dans la continuité de l’héritage capétien, dont nous sommes les humbles dépositaires parmi d’autres et auquel j’accorde toute mon attention. Ce à quoi nous sommes attachés, ce n’est pas moins que la réaffirmation de la vocation de la France, fixée par des textes aussi fondateurs que les testaments de saint Rémi, Charlemagne et saint Louis, et incarnée par les actes des règnes de ces quarante souverains qui bâtirent notre nation.
On l’a compris, la vocation de cette nation, la France, même si elle accueille chacun dans sa différence, est chrétienne. Le discours de l’Alliance royale ambitionne de transcender le matérialisme de notre environnement républicain actuel. L’homme spirituel, demeurant en chacun des Français, doit pouvoir s’exprimer. Cette expression s’accomplit dans le cœur de chacun, mais aussi dans des institutions politiques pacifiées et rendant leur juste place à notre patrimoine et notre culture. C’est l’esprit de la royauté.
Le Prince Charles-Emmanuel nous a donné plusieurs pistes de réflexion, ce jour de notre assemblée. Celles-ci nous suivrons dans notre action politique, car elles sont éminemment capétiennes. Les Français doivent être fiers d’être des « paysans » qui ont façonné et nourri le Pays dont ils tirent leur fonction. De même les Français doivent être fiers de « l’ouvrier » réalisateur d’une belle œuvre pour l’intérêt de chacun et de tous et qui, à ce titre participe au bien commun, etc. La discrimination subie par les descendants des victimes de la révolution, dont la famille « de France » fut la principale victime, en subissant l’ironie républicaine superfétatoire des « comment ce fait il qu’il en reste ? On ne les a pas tous guillotinés ? » se transforme en un « heureusement il en reste ! » chargé d’espérance. En somme, aimons la France, aimons chacun des Français, bâtissons l’avenir sur la fierté de notre histoire. Pour tout dire, réunifions nos vies !"
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