"La une radicale de ’Charlie Hebdo’ avec Stromae fait polémique", titre le gratuit 20 minutes :
« Charlie Hebdo toucherait-il le fond ? » s’interroge même le quotidien belge La Dernière Heure. De nombreux autres médias belges ont également fait part ce mercredi matin de leur indignation. Selon l’éditeur Didier Pasamonik, directeur de collection et historien de la BD interrogé par Le Figaro, cette couverture nuit surtout à l’image du chanteur belge. « En tout cas, le premier affecté par cette une, ce sera sûrement Stromae, dont le père a disparu lors du génocide des Tutsis au Rwanda, explique l’éditeur, précisant, au sujet du dessinateur Riss : plus rien ne l’effraie maintenant qu’il a connu la mort. Riss n’a jamais été tendre. Mais là, il faut bien reconnaître qu’il a radicalisé son humour. Sans doute doit-il se dire qu’il n’y a plus de demi-mesure possible… »
Que le rédacteur de ce commentaire me pardonne, mais ce qu’il écrit n’a aucun sens. "Radicaliser" veut dire aller à la racine, tirer toutes les conséquences, prendre des décisions complètes et drastiques. En quoi cette une commerciale de Charlie Hebdo est-elle "radicale" ? En quoi dit-elle "qu’il n’y a plus de demi-mesures possibles" ? "Mesures", "demi-mesures" : quel est ce charabia ? Cette une ne veut que vendre en choquant ; son auteur n’a que faire des familles des victimes de Bruxelles, ni du propre père de Stromae qui mourut découpé à la machette au Rwanda... Le dessinateur Riss est à l’image non seulement de Charlie Hebdo, mais de la plupart des humoristes audiovisuels : leur fonds de commerce est l’insulte au malheur, stade suprême de la posture libérale-libertaire. M. Guillon ricanait aux dépens d’un malade. M. Sourisseau (alias Riss) ricane aux dépens d’un cadavre. On n’ira pas plus bas. Ici ’’radicalité’’ veut dire surenchère, entre marchands de néant. [....]
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